Yvelines. L'auteur d'un cambriolage au Chesnay interpellé 6 mois plus tard ...à la prison de Fleury-Mérogis


Publié le Jeudi 23 Juin 2022 à 15:02

La victime s'était fait subtiliser les clefs de son pavillon lors d'une soirée à Paris. L'auteur du vol en avait alors profité pour venir fouiller sa demeure près de Versailles. Arrêté grâce à son ADN, le cambrioleur vient d'écoper de 12 mois de prison ferme



Le cambrioleur et son complice qui n'a pas été identifié ont été repérés dans le pavillon par la télésurveillance - Illustration © Adobe Stock
Le cambrioleur et son complice qui n'a pas été identifié ont été repérés dans le pavillon par la télésurveillance - Illustration © Adobe Stock
Un habitant du Chesnay, près de Versailles (Yvelines) qui passait la soirée à Paris, avait eu la désagréable surprise d'apprendre par la société de télésurveillance que deux cambrioleurs s'étaient introduits dans son pavillon en son absence.

De retour à leur domicile, cette nuit du 2 au 3 décembre 202, le propriétaire va alors constater curieusement qu'il n'y a aucune trace d'effraction sur les portes et fenêtres du pavillon. Ce qui laisse supposer que les auteurs avaient les clefs.

De fait, l'homme s'aperçoit que le trousseau de clefs de sa maison a disparu. 

Confondu par son empreinte génétique

Lors des investigations sur le lieu du cambriolage, la police technique et scientifique relève une trace d'ADN sur le coussin d'une boite de montre dérobée par les individus. Un des voleurs, déjà fiché par la police, peut alors confondu par cette empreinte génétique.

Le groupe "Cambriolages" du commissariat de Versailles est saisi de l’affaire. Les enquêteurs effectuent des recherches téléphoniques et parviennent à localiser le téléphone du suspect à proximité de la victime lors du vol des clés commis à Paris.

Le cambrioleur présumé était déjà en prison

En détention provisoire pour d'autres faits, le mis en cause, âgé de 30 ans et originaire de Paris 9ème, est extrait de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis puis placé en garde à vue pour vol par ruse aggravé. Entendu, il nie les faits prétextant que l'ADN est transportable et qu'il s'agit d'une coïncidence quant à la localisation de son téléphone.

Sur instruction d'un magistrat du parquet de Versailles, le cambrioleur présumé est déféré pour être jugé en comparution immédiate. Le 21 juin, il écope d'une peine de 12 mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt. Il a réintégré sa cellule à la maison d'arrêt.

Son complice du moment n'a pas été identifié.
 



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