La façade du commissariat d'Elancourt a essuyé des tirs de mortiers - Illustration © Google Maps
Le département des Yvelines a encore connu une nuit (de samedi à dimanche) de violences urbaines. Dans certains cas, les policiers ont riposté à coups de grenades lacrymogènes pour faire déguerpir les trublions.
Les premiers troubles ont éclaté vers 19h30 à Verneuil-sur-Seine. La police municipale a été amenée à se rendre allée des Bouleaux pour des individus qui cachaient des objets dans des coffrets électriques. En arrivant sur les lieux, les fonctionnaires municipaux ont été visés par des jets de projectiles, sans les atteindre.
Un équipage de la police nationale a été appelé en renfort ce qui a eu pour effet de mettre en fuite les auteurs. Sur place des marteaux ont été découverts et saisis pour les besoins de l’enquête (recherche d’ADN).
Un équipage de la police nationale a été appelé en renfort ce qui a eu pour effet de mettre en fuite les auteurs. Sur place des marteaux ont été découverts et saisis pour les besoins de l’enquête (recherche d’ADN).
Le commissariat d’Élancourt attaqué
Une heure plus tard, à Maurepas, même scène de violence : des policiers en sécurisation ont essuyé des tirs de mortiers place du Doubs. Les individus ont positionné des caddies sur la chaussée pour entraver le passage des véhicules de police.
Afin de disperser le groupe d’une quinzaine de perturbateurs, il a été fait usage de deux tirs de Cougar ( lanceur de grenades lacrymogènes), d’un tir de LBD (lanceur de balles de défense) et d’une grenade de désencerclement.
Aucun blessé n’a été à déplorer. Un tube de mortier a été récupéré par un officier de police judiciaire pour les besoins de l’enquête.
A 21h40, la façade du commissariat d’Élancourt, rue du Théâtre, a été la cible de plusieurs tirs de mortiers par une dizaine d’individus qui ont été rapidement dispersés au moyen d’une grenade lacrymogène.
Afin de disperser le groupe d’une quinzaine de perturbateurs, il a été fait usage de deux tirs de Cougar ( lanceur de grenades lacrymogènes), d’un tir de LBD (lanceur de balles de défense) et d’une grenade de désencerclement.
Aucun blessé n’a été à déplorer. Un tube de mortier a été récupéré par un officier de police judiciaire pour les besoins de l’enquête.
A 21h40, la façade du commissariat d’Élancourt, rue du Théâtre, a été la cible de plusieurs tirs de mortiers par une dizaine d’individus qui ont été rapidement dispersés au moyen d’une grenade lacrymogène.
Les sapeurs-pompiers visés à Coignières
Enfin, au milieu de la nuit, les sapeurs-pompiers qui intervenaient sur plusieurs feux de détritus rue de Neauphle-le-Château à Coignières, ont dû se replier après avoir fait l’objet de tirs de mortiers dans leur direction.
Alors qu’elle intervenait pour sécuriser le secteur, la police a été confrontée à une dizaine d’individus hostiles qui ont continué de tirer des mortiers. Les forces de l’ordre ont dû faire usage de 5 tirs de grenades lacrymogènes et d’un tir de lanceurs de balles de défense (LBD) pour parvenir à les disperser.
Le quartier est redevenu calme par la suite.
Alors qu’elle intervenait pour sécuriser le secteur, la police a été confrontée à une dizaine d’individus hostiles qui ont continué de tirer des mortiers. Les forces de l’ordre ont dû faire usage de 5 tirs de grenades lacrymogènes et d’un tir de lanceurs de balles de défense (LBD) pour parvenir à les disperser.
Le quartier est redevenu calme par la suite.