L'homme dépressif s'en est pris aux militaires en faction sur la place d'Armes à l'entrée du Château de Versailles (Illustration@Google maps)
Les militaires mobilisés dans le cadre du plan Vigipirate ont été confontés à une situation quelque peu exceptionnelle ce dimanche à Versailles (Yvelines). En faction sur la place d'Armes à l'entrée du Château, les militaires ont été abordés vers 16 heures par un inconnu qui les a menacés d'un couteau de cuisine. La patrouille a alors tenté d'intercepter l'agresseur, mais ce dernier a pris la fuite.
Rattrapé quelques mètres plus loin, il a brandi une nouvelle fois son arme. Mais cette fois, il a placé la lame du couteau au niveau de son cou menaçant de se trancher la gorge. Plutôt que de faire usage de leurs armes, les soldats ont aspergé l'individu de gaz lacarymogène parvenant ainsi à le neutraliser et désarmer.
L'homme, originaire de Fontenay-le-Fleury mais domicilié à Versailles, a été interpellé par les services de police pour "menaces avec arme à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique", et conduit au commissariat de la ville. Il s'agit d'un ingénieur de 36 ans, qui travaille dans un service de recherche et développement d'EDF à Clamart, dans les Hauts-de-Seine.
Selon ses premières déclarations, il aurait agi ainsi pour provoquer une réaction des soldats : "voulant mettre fin à ses jours, il s’attendait à une réaction plus marquée des militaires en les menaçant avec un couteau", indique une source proche de l'enquête.
Après examen médical, l'état psychique du mis en cause a été jugé incompatible avec un placement en garde à vue. Il a été finalement été hospitalisé dans un service de soins psychiatriques.
Rattrapé quelques mètres plus loin, il a brandi une nouvelle fois son arme. Mais cette fois, il a placé la lame du couteau au niveau de son cou menaçant de se trancher la gorge. Plutôt que de faire usage de leurs armes, les soldats ont aspergé l'individu de gaz lacarymogène parvenant ainsi à le neutraliser et désarmer.
L'homme, originaire de Fontenay-le-Fleury mais domicilié à Versailles, a été interpellé par les services de police pour "menaces avec arme à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique", et conduit au commissariat de la ville. Il s'agit d'un ingénieur de 36 ans, qui travaille dans un service de recherche et développement d'EDF à Clamart, dans les Hauts-de-Seine.
Selon ses premières déclarations, il aurait agi ainsi pour provoquer une réaction des soldats : "voulant mettre fin à ses jours, il s’attendait à une réaction plus marquée des militaires en les menaçant avec un couteau", indique une source proche de l'enquête.
Après examen médical, l'état psychique du mis en cause a été jugé incompatible avec un placement en garde à vue. Il a été finalement été hospitalisé dans un service de soins psychiatriques.