Le malfaiteur était recherché par les enquêteurs de la Sûreté départementale des Yvelines (Illustration)
Les enquêteurs de la Sûreté Départementale des Yvelines ont déféré ce vendredi après-midi au palais de justice de Versailles un malfaiteur confondu dans trois vols à main armée dans des commerces versaillais en mai 2017 et février 2018.
Le 23 février dernier en fin de journée, un malfaiteur « solitaire » commettait un vol sous la menace d’une arme de poing au sein d’une pharmacie du centre-ville de Versailles. La Sûreté Départementale des Yvelines était saisie de l'enquête ainsi que du vol à main armée commis selon le même mode opératoire trois jours plus tôt dans un magasin de surgelés voisin.
Le 23 février dernier en fin de journée, un malfaiteur « solitaire » commettait un vol sous la menace d’une arme de poing au sein d’une pharmacie du centre-ville de Versailles. La Sûreté Départementale des Yvelines était saisie de l'enquête ainsi que du vol à main armée commis selon le même mode opératoire trois jours plus tôt dans un magasin de surgelés voisin.
Une vingtaine de braquages à son actif
L’exploitation des systèmes de vidéo protection des deux commerces, couplée à des expertises de traces biologiques puis à un minutieux travail de téléphonie, permettait d’identifier un suspect, âgé de 46 ans, très défavorablement connu des services de police pour une vingtaine de vols à main armée commis entre 1993 et 2017 dans le sud de la France.
Ces faits étaient alors également rapprochés du braquage commis le 6 mai 2017 en fin de matinée dans une autre pharmacie de Versailles, le tout provoquant une forte émotion dans la population locale.
Ces faits étaient alors également rapprochés du braquage commis le 6 mai 2017 en fin de matinée dans une autre pharmacie de Versailles, le tout provoquant une forte émotion dans la population locale.
« Dans les trois cas, l’auteur, calme et déterminé, agissait muni d’une arme de poing noire de type semi-automatique, se faisait ouvrir les tiroirs-caisses puis se saisissait lui-même du fond de caisse. Il précisait aux personnes ne pas leur vouloir de mal mais être simplement intéressé par l’argent », relate une source policière.C’est alors qu’il était détenu en semi-liberté à la Maison d’arrêt des femmes à Versailles que le braqueur présumé passait à l’acte en mai 2017. Interpellé pour un vol simple à Guyancourt le 23 mai 2017, il était à nouveau écroué jusqu’en février 2018..
Il dormait en prison avec son arme
Il y a deux jours, mercredi 28 mars, en milieu d'après-midi, grâce à une coordination entre les effectifs de la Sécurité publique des Bouches du Rhône et ceux de la Sûreté Départementale des Yvelines, l’auteur des trois vols à main armée, réfugié à Marseille, était interpellé sur la base du mandat de recherches lancé à son encontre. Les enquêteurs yvelinois se transportaient dans la cité Phocéenne afin d’y poursuivre les investigations et d’y recueillir les aveux du mis en cause.
Toxicomane d’habitude, il expliquait que l’arme utilisée était factice, qu’il s’en était débarrassé et que celle-ci avait était intégrée sans qu’il soit inquiété dans sa fouille lors de son incarcération à la prison de Bois d’Arcy, et qu’il la détenait déjà à la maison d’arrêt de Versailles où il rentrait dormir dans le cadre de son régime de semi-liberté.
A l’issue de sa garde à vue, le mis en cause, sans domicile fixe, était présenté et incarcéré en vue d’une comparution immédiate qui est prévue le 3 avril prochain.
Toxicomane d’habitude, il expliquait que l’arme utilisée était factice, qu’il s’en était débarrassé et que celle-ci avait était intégrée sans qu’il soit inquiété dans sa fouille lors de son incarcération à la prison de Bois d’Arcy, et qu’il la détenait déjà à la maison d’arrêt de Versailles où il rentrait dormir dans le cadre de son régime de semi-liberté.
A l’issue de sa garde à vue, le mis en cause, sans domicile fixe, était présenté et incarcéré en vue d’une comparution immédiate qui est prévue le 3 avril prochain.