Le Renault Scénic utilisé par les malfaiteurs a été intercepté à Triel-sur-Seine après avoir forcé un barrage de police. Il était signalé volé et faussement immatriculé - Photo © DDSP78
Le 7 décembre 2018, un Renault Scénic signalé volé et faussement immatriculé est découvert à Andrésy (Yvelines). Le véhicule suspect est régulièrement stationné sur la voie publique à proximité immédiate d’un camp de gens du voyage sédentarisés. Il est est aussitôt placé sous la surveillance des policiers de Conflans-Sainte-Honorine.
Cette surveillance permet de constater que le véhicule circule très peu. Cependant, lors d'une sortie nocturne il est établi qu'il a été utilisé par ses occupants pour commettre quatre vols à la roulotte dans la région de Conflans-Sainte-Honorine, les malfaiteurs ciblant les véhicules utilitaires, à la recherche d’outillage et de matériel de chantier.
L’analyse des mouvements du Scénic permet aussi de constater qu’à l’issue de leur périple, les voleurs ont marqué un arrêt prolongé dans un camp des gens du voyage situé sentier des Bellâtres à Andrésy, afin de déposer le matériel dérobé.
Cette surveillance permet de constater que le véhicule circule très peu. Cependant, lors d'une sortie nocturne il est établi qu'il a été utilisé par ses occupants pour commettre quatre vols à la roulotte dans la région de Conflans-Sainte-Honorine, les malfaiteurs ciblant les véhicules utilitaires, à la recherche d’outillage et de matériel de chantier.
L’analyse des mouvements du Scénic permet aussi de constater qu’à l’issue de leur périple, les voleurs ont marqué un arrêt prolongé dans un camp des gens du voyage situé sentier des Bellâtres à Andrésy, afin de déposer le matériel dérobé.
Le véhicule force de barrage de police
Vendredi 11 janvier en milieu de journée, le véhicule suspect est à nouveau localisé dans ce même camp du sentier des Bellâtres. Un important dispositif de filature est alors mis en place pour suivre les malfaiteurs et procéder à leur interpellation. Muni d’une borne « voiture-école » (une sorte de mouchard), le véhicule se rend tour à tour à Méricourt et Bennecourt, dans la région de Bonnières-sur-Seine, où deux vols par effraction sont immédiatement constatés après leur passage.
Sans attendre, il est décidé de procéder à l’interpellation des individus à leur retour, dans le centre-ville de Triel-sur-Seine. À la vue des policiers, le conducteur du Scénic refuse de s'arrêter et force le barrage mis en place, dégradant plusieurs véhicules administratifs. Le dispositif d'interception de véhicule (herse DIVA) est déployé et le véhicule des fuyards pris en charge par les hommes de la brigade anti-criminalité (BAC). Le conducteur finit par perdre le contrôle du véhicule, il est interpellé ainsi que son passager.
Sans attendre, il est décidé de procéder à l’interpellation des individus à leur retour, dans le centre-ville de Triel-sur-Seine. À la vue des policiers, le conducteur du Scénic refuse de s'arrêter et force le barrage mis en place, dégradant plusieurs véhicules administratifs. Le dispositif d'interception de véhicule (herse DIVA) est déployé et le véhicule des fuyards pris en charge par les hommes de la brigade anti-criminalité (BAC). Le conducteur finit par perdre le contrôle du véhicule, il est interpellé ainsi que son passager.
Ecroués dans l'attente d'être jugés
Placés en garde à vue, pour vols, refus d’obtempérer et mise en danger de la vie d’autrui, les deux hommes vont nier l’intégralité des faits qui leur sont reprochés, finissant par faire valoir leur droit au silence. Les perquisitions menées ont permis de retrouver l’intégralité du butin des deux cambriolages ainsi que plusieurs outils dérobés lors des vols à la roulotte.
Ils ont été déférés ce mardi 15 janvier en vue d’une comparution immédiate. A leur demande, pour préparer leur défense, l’audience a été repoussée au 19 février prochain. Dans l’attente du jugement, le premier auteur a été écroué à la maison d’arrêt de Bois d’Arcy, et le second, incarcéré à Fleury-Mérogis.
Ils ont été déférés ce mardi 15 janvier en vue d’une comparution immédiate. A leur demande, pour préparer leur défense, l’audience a été repoussée au 19 février prochain. Dans l’attente du jugement, le premier auteur a été écroué à la maison d’arrêt de Bois d’Arcy, et le second, incarcéré à Fleury-Mérogis.