Trois adolescents, deux garçons et une fille, âgés de 14 et 15 ans, ont été interpellés à Hardricourt (Yvelines) ce lundi matin en fin de nuit, à bord d'une voiture volée et après une course-poursuite avec la police.

Deux pneus crevés

Il est autour de 4 heures, ce matin. Le jour n'est pas encore levé. Police-secours est informé par un habitant de Sailly que son véhicule Volvo vient de lui être volé devant son domicile.

Le signalement de la voiture de type S40, diffusé sur les ondes de la police, permet rapidement d'en retrouver la trace. La Volvo est ainsi repérée à Oinville-sur-Montcient par une patrouille qui déploie alors le dispositif Diva (il s'agit d'une sorte de herse permettant d'immobiliser un véhicule) au niveau d'un rond-point. Le véhicule en fuite, qui roule alors à vive allure, ne peut éviter la herse qui crève un des pneus.

Les forces de l'ordre se lancent, à faible allure, à la poursuite de la Volvo en direction d'Hardricourt. Entre-temps, un deuxième équipage s'est positionné à l'entrée d'Hardricourt et grâce au même dispositif d'interception, un deuxième pneu est crevé en roulant sur le Stop Stick.

Il fonce sur les voitures de police

La Volvo continue néanmoins dangereusement sa route et effectue tout un périple dans les rues d'Hardricourt et de Mézy-sur-Seine. Le conducteur fonce et percute volontairement deux véhicules de police puis le véhicule banalisé de la brigade anticriminalite (BAC) qui s’est retrouvé en face de lui dans une petite rue d’Hardricourt. "Lors de cette collision, les policiers ont eu juste le temps de quitter leur véhicule en voyant la détermination du chauffeur à ne pas vouloir s’arrêter", confiait ce matin une source proche de l'enquête.

Les trois très jeunes occupants - deux garçons de 14 et 15 ans et une fille de 15 ans - sont interpellés une centaine de mètres plus loin après avoir terminé leur course dans un trottoir. Ils ont été placés en garde à vue pour vol de voiture, refus d'obtempérer et violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique.

Les mis en cause sont domiciliés à Sailly, Toulouse et Joinville.