Yvelines : une étrange poudre blanche, reçue par la poste, agite le commissariat de Mantes-la-Jolie


Publié le Mardi 10 Novembre 2020 à 17:42

Par deux fois en trois jours, deux habitantes de Mantes-la-Jolie ont été destinataires de lettres contenant une étrange poudre blanche. Les premières analyses auraient établi qu'il s'agirait d'un produit stupéfiant



A deux reprises, samedi et hier mardi, la cellule d'intervention chimique et bactériologique des sapeurs-pompiers s'est déplacée au commissariat de Mantes-la-Jolie pour vérifier la nature de la poudre que contenaient les lettres - Illustration © Pixabay
Quelle est cette étrange poudre blanche que reçoivent des habitants de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines ?

Une femme de 33 ans s'est présentée, ce mardi 10 novembre en milieu d'après-midi, au commissariat de police de la ville, rue Pierre Sémard, pour signaler qu'elle avait reçu par la poste une lettre contenant une poudre suspecte.

Le service interministériel de défense et de protection civile (SIDPC) de la préfecture a été avisé et la cellule en risque chimique des sapeurs-pompiers s'est chargé de récupérer l'enveloppe et son contenu qui a été emballé hermétiquement. La poudre va faire l'objet d'une analyse par un laboratoire spécialisé.

Quant à la femme, elle a été examinée sur place mais n'a pas été transportée à l'hôpital. 
 

Un produit stupéfiant

Quelques jours plus tôt, samedi 7 novembre, une femme déjà était venue, pour la même raison, au commissariat en possession d’une enveloppe, expédiée de Guadeloupe à son nom, contenant une poudre blanche. Suspectant de pouvoir être en présence d'Anthrax, un périmètre de sécurité avait été immédiatement mis en place.

Les tests bactériologiques, chimiques, radiologiques et pyrotechniques effectués par les sapeurs-pompiers avaient permis d’établir que la poudre blanche ne présentait aucun risque immédiat.

Par précaution, les personnes présentes dans le commissariat avaient été auscultées par le médecin du SAMU.

L’enveloppe placée sous vide avait été transportée au laboratoire central de la préfecture de Paris pour analyse. Les premières analyses ont permis d’établir qu’il s’agissait d’un produit stupéfiant sans pour autant définir lequel.

Dans tous les cas, le parquet de Versailles a été alerté.