Un homme de 52 ans, accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune femme dans un bus à Chambourcy, le 16 septembre 2024, a été interpellé près de trois mois après les faits. Le suspect, déjà connu des autorités judiciaires, a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement.
L’agression s’est déroulée en pleine journée, alors que la victime, une jeune femme, se trouvait à bord d’un bus au centre-ville de Chambourcy. Deux arrêts après sa montée, un homme est monté dans le véhicule et s’est jeté brusquement sur elle, malaxant sa poitrine par-dessus ses vêtements. L’agresseur s’est ensuite assis comme si de rien n’était.
L’agression s’est déroulée en pleine journée, alors que la victime, une jeune femme, se trouvait à bord d’un bus au centre-ville de Chambourcy. Deux arrêts après sa montée, un homme est monté dans le véhicule et s’est jeté brusquement sur elle, malaxant sa poitrine par-dessus ses vêtements. L’agresseur s’est ensuite assis comme si de rien n’était.
Employé dans un restaurant de Chambourcy
Tétanisée, la victime est restée prostrée jusqu’à l’arrêt où l’homme est descendu. Après avoir retrouvé ses esprits, elle a déposé plainte, déclenchant une enquête confiée à la Brigade atteinte aux personnes du commissariat de Saint-Germain-en-Laye.
Les enquêteurs ont rapidement sollicité les images de vidéosurveillance du bus, qui ont confirmé le récit de la victime. En visionnant les enregistrements, ils ont également découvert que le même individu avait harcelé verbalement une seconde jeune femme à sa descente du bus, à Poissy, nécessitant l’intervention d’un homme pour faire cesser son comportement.
Les enquêteurs ont rapidement sollicité les images de vidéosurveillance du bus, qui ont confirmé le récit de la victime. En visionnant les enregistrements, ils ont également découvert que le même individu avait harcelé verbalement une seconde jeune femme à sa descente du bus, à Poissy, nécessitant l’intervention d’un homme pour faire cesser son comportement.
L'alcool l'a rendu amnésique
Une enquête de voisinage menée auprès des commerçants de Chambourcy, près de l’arrêt où le suspect avait pris le bus, a permis d’orienter les policiers vers un employé d’un restaurant indien local.
Le mis en cause a été formellement identifié par son employeur qui l’a désigné comme étant celui présent dans la vidéo. Ce dernier a précisé qu’il avait demandé à son employé de quitter son poste le jour des faits, celui-ci étant trop alcoolisé pour travailler.
Le 5 décembre 2024, le suspect, âgé de 52 ans et domicilié à Versailles, a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, il a invoqué une amnésie due à une consommation excessive d’alcool, mais confronté aux images de la vidéosurveillance, il a fini par reconnaître les faits. Il a présenté ses excuses, sans toutefois être en mesure de justifier rationnellement son comportement.
Le mis en cause a été formellement identifié par son employeur qui l’a désigné comme étant celui présent dans la vidéo. Ce dernier a précisé qu’il avait demandé à son employé de quitter son poste le jour des faits, celui-ci étant trop alcoolisé pour travailler.
Le 5 décembre 2024, le suspect, âgé de 52 ans et domicilié à Versailles, a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, il a invoqué une amnésie due à une consommation excessive d’alcool, mais confronté aux images de la vidéosurveillance, il a fini par reconnaître les faits. Il a présenté ses excuses, sans toutefois être en mesure de justifier rationnellement son comportement.
Une seconde victime non identifiée
Déjà connu des services de police pour des violences intrafamiliales, le quinquagénaire, père de famille, s’est décrit comme étant incapable d’expliquer son attitude envers les femmes.
Déféré le 6 décembre devant le parquet de Versailles, il a été placé sous contrôle judiciaire avec plusieurs obligations strictes : interdiction de se rendre dans la commune de Chambourcy et de contacter la victime.
L’enquête n’a cependant pas permis d’identifier la seconde victime harcelée à la sortie du bus.
Déféré le 6 décembre devant le parquet de Versailles, il a été placé sous contrôle judiciaire avec plusieurs obligations strictes : interdiction de se rendre dans la commune de Chambourcy et de contacter la victime.
L’enquête n’a cependant pas permis d’identifier la seconde victime harcelée à la sortie du bus.