Les gendarmes vont devoir identifier chacun des propriétaires de ces motos - Photo ©️ Gendarmerie de l’Eure/Facebook
Les auteurs de trafics en tout genre ne connaissent pas plus le confinement que la crise sanitaire. Preuve s’il en est, la découverte par des gendarmes de l’Eure, d’un container rempli de motos volées et dont la destination finale était le continent africain.
A l’origine, un contrôle routier mis en place par le peloton motorisé (PMO) de Bourg-Achard (Eure) au niveau du pont de Tancarville. Les gendarmes interceptent un camion transportant un container maritime.
A l’origine, un contrôle routier mis en place par le peloton motorisé (PMO) de Bourg-Achard (Eure) au niveau du pont de Tancarville. Les gendarmes interceptent un camion transportant un container maritime.
Une moto équipée d’une balise
Contrôle de routine ? En fait, le camion était suspecté de transporter des motos volées en Île-de-France. Les gendarmes ont pu le pister grâce à un des deux roues volés équipé d’une balise de géolocalisation, ce qu’on appelle aussi un tracker.
Toujours est-il qu’à l’intérieur, ils vont découvrir pas moins de 42 motos de tous types, volées ces derniers mois en région parisienne.
Les vérifications ont permis d’apprendre que le container devait embarquer prochainement au port du Havre sur un navire à destination de l’Afrique.
Toujours est-il qu’à l’intérieur, ils vont découvrir pas moins de 42 motos de tous types, volées ces derniers mois en région parisienne.
Les vérifications ont permis d’apprendre que le container devait embarquer prochainement au port du Havre sur un navire à destination de l’Afrique.
Le chauffeur mis hors de cause
Longuement entendu, le chauffeur du poids lourd a été mis hors de cause, précise un officier de l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de l’Eure.
L’enquête se poursuit. Les gendarmes vont devoir maintenant identifier les propriétaires de ces motos dont certains ont peut être déjà été indemnisés par leur compagnie d’assurance.
L’enquête se poursuit. Les gendarmes vont devoir maintenant identifier les propriétaires de ces motos dont certains ont peut être déjà été indemnisés par leur compagnie d’assurance.