Une fausse trappe en aluminium est glissée dans la fente à billets. Un ruban adhésif permet alors de retenir les billets (Photo d'illustration)
Les policiers ont saisi deux appareils de "cash trapping" (piège à monnaie) samedi à Saint-Aubin-lès-Elbeuf, en Seine-Maritime. Ils étaient installés sur deux distributeurs automatiques de billets (DAB) de La Poste et d'une agence du Crédit Lyonnas, sur la même place des Foudriots.
Le système utilisé par les malfaiteurs est assez rudimentaire mais en même temps efficace. Le ou les voleurs glissent dans le distributeur une fausse trappe dont la conception - un ruban adhésif fixé sur une barrette en aluminium - permet de retenir les billets.
Trois victimes
Le client qui retire de l'argent ne se rend compte de rien au départ : il compose normalement son code secret, récupère sa carte bancaire mais pas les billets. Le voleur, aux aguets, attend le départ de la victime (il opère toujours à une heure où la banque est fermée) pour retirer discrètement la fausse trappe et récupérer ainsi l'argent.
Samedi, en fin d'après-midi, les victimes ont eu la présence d'esprit de prévenir police-secours. Après examen des deux DAB en cause, les policiers ont découvert le pot aux roses. Le montant des préjudices n'est pas très élevé : les trois victimes recensées avaient retiré dans chacun des cas une somme de 20 €.
Une enquête a été ouverte.
Le système utilisé par les malfaiteurs est assez rudimentaire mais en même temps efficace. Le ou les voleurs glissent dans le distributeur une fausse trappe dont la conception - un ruban adhésif fixé sur une barrette en aluminium - permet de retenir les billets.
Trois victimes
Le client qui retire de l'argent ne se rend compte de rien au départ : il compose normalement son code secret, récupère sa carte bancaire mais pas les billets. Le voleur, aux aguets, attend le départ de la victime (il opère toujours à une heure où la banque est fermée) pour retirer discrètement la fausse trappe et récupérer ainsi l'argent.
Samedi, en fin d'après-midi, les victimes ont eu la présence d'esprit de prévenir police-secours. Après examen des deux DAB en cause, les policiers ont découvert le pot aux roses. Le montant des préjudices n'est pas très élevé : les trois victimes recensées avaient retiré dans chacun des cas une somme de 20 €.
Une enquête a été ouverte.