Les policiers du Centre d'information et de commandement de l'hôtel de police de Rouen ont réagi rapidement en identifiant et localisant le détenteur du numéro de téléphone (Photo DDSP)
Deux Rouennais ont été placés en garde à vue cette nuit à l'hôtel de police de Rouen après avoir annoncé que des bombes allaient exploser place du Vieux-Marché à Rouen et à la mairie de Falaise (Calvados).
Il est autour de 3 heures du matin, cette nuit de lundi à mardi. Lorsque le standard du centre d'information et de commandement (CIC), qui gère les appels de police secours pour l'ensemble du département de Seine-Maritime, reçoit un curieux et en même temps inquiétant appel téléphonique. Au bout du fil, un homme qui semble avoir des difficultés d'élocution. L'inconnu prévient qu'une bombe explosera dans la matinée (ce mardi matin) place du Vieux-Marché à Rouen.
Une bombe aussi à la mairie de Falaise
Les policiers rouennais en contact permanent avec le centre opérationnel de la gendarmerie (CORG) du Calvados sont informés par les gendarmes qu'eux aussi ont reçu au moins trois appels consécutifs d'un homme qui déclare qu'une bombe va exploser à la mairie de Falaise (Calvados).
Profitant d'un nouvel appel de l'homme, les policiers du CIC, qui prennent l'affaire très au sérieux, font durer la conversation de manière à avoir le temps d'identifier le numéro de téléphone et d'identifier le détenteur de la ligne. L'appel est ainsi localisé rue Orbe, à Rouen.
Deux hommes en état d'ivresse
Deux équipages de police-secours se rendent sur place. Les gardiens de la paix contactent par interphone le locataire de l'appartement qui leur ouvre la porte d'entrée de l'immeuble. Puis ils montent au deuxième étage. Là, ils sont accueillis sur le palier par deux hommes visiblement en état d'ivresse très avancé : "ils titubent et tiennent des propos incohérents", confie une source proche de l'enquête.
Pour s'assurer que les appels malveillants proviennent bien de cet appartement, et qu'il s'agit bien des auteurs, les policiers du CIC recomposent le numéro : pas de doute, le téléphone se met à sonner.
La police reste sur le qui-vive
Interpellés, les deux hommes, âgés de 30 et 41 ans, ont été ramenés à l'hôtel de police. Ils ont été soumis à un dépistage d'alcoolémie qui s'est révélé positif : 2,40 grammes par litre de sang pour le propriétaire du téléphone, 3,30 grammes pour l'autre.
Les deux mis en cause ont été placés en cellule de dégrisement. Ils doivent être auditionnés dans la journée dans le cadre d'une garde à vue pour "menaces de destruction volontaire".
Cette affaire illustre de manière significative combien les services de police sont, dans le contexte actuel, "vigilants et réactifs" observe le commandant Cyrille Robert, chargé de la communication à la DDSP de Seine-Maritime.
Il est autour de 3 heures du matin, cette nuit de lundi à mardi. Lorsque le standard du centre d'information et de commandement (CIC), qui gère les appels de police secours pour l'ensemble du département de Seine-Maritime, reçoit un curieux et en même temps inquiétant appel téléphonique. Au bout du fil, un homme qui semble avoir des difficultés d'élocution. L'inconnu prévient qu'une bombe explosera dans la matinée (ce mardi matin) place du Vieux-Marché à Rouen.
Une bombe aussi à la mairie de Falaise
Les policiers rouennais en contact permanent avec le centre opérationnel de la gendarmerie (CORG) du Calvados sont informés par les gendarmes qu'eux aussi ont reçu au moins trois appels consécutifs d'un homme qui déclare qu'une bombe va exploser à la mairie de Falaise (Calvados).
Profitant d'un nouvel appel de l'homme, les policiers du CIC, qui prennent l'affaire très au sérieux, font durer la conversation de manière à avoir le temps d'identifier le numéro de téléphone et d'identifier le détenteur de la ligne. L'appel est ainsi localisé rue Orbe, à Rouen.
Deux hommes en état d'ivresse
Deux équipages de police-secours se rendent sur place. Les gardiens de la paix contactent par interphone le locataire de l'appartement qui leur ouvre la porte d'entrée de l'immeuble. Puis ils montent au deuxième étage. Là, ils sont accueillis sur le palier par deux hommes visiblement en état d'ivresse très avancé : "ils titubent et tiennent des propos incohérents", confie une source proche de l'enquête.
Pour s'assurer que les appels malveillants proviennent bien de cet appartement, et qu'il s'agit bien des auteurs, les policiers du CIC recomposent le numéro : pas de doute, le téléphone se met à sonner.
La police reste sur le qui-vive
Interpellés, les deux hommes, âgés de 30 et 41 ans, ont été ramenés à l'hôtel de police. Ils ont été soumis à un dépistage d'alcoolémie qui s'est révélé positif : 2,40 grammes par litre de sang pour le propriétaire du téléphone, 3,30 grammes pour l'autre.
Les deux mis en cause ont été placés en cellule de dégrisement. Ils doivent être auditionnés dans la journée dans le cadre d'une garde à vue pour "menaces de destruction volontaire".
Cette affaire illustre de manière significative combien les services de police sont, dans le contexte actuel, "vigilants et réactifs" observe le commandant Cyrille Robert, chargé de la communication à la DDSP de Seine-Maritime.