Les gérants du Bon Accueil avaient été agressés dans le hall de leur immeuble, à quelques centaines de mètres de leur établissement situé avenue Jean-Jaurès, à Petit-Quevilly
Ils sont soupçonnés d'avoir dérobé 30.000 € à un couple de commerçants asiatiques à Petit-Quevilly, près de Rouen, en se faisant passer pour des douaniers ! Neuf suspects, âgés entre 20 et 60 ans, ont été interpellés en région parisienne en fin de semaine dernière et déférés devant la justice.
Les faits s'étaient déroulés dans la nuit samedi 13 au dimanche 14 décembre décembre. Le couple de restaurateurs était attaqué alors qu'il rentrait à son domicile avenue Jean-Jaurès.
C'est en arrivant vers 4 h 30 dans le hall de leur immeuble, à quelques centaines de mètres de leur établissement à l'enseigne "Au Bon Accueil", que les commerçants étaient abordés par quatre hommes en tenue de douanier et portant une arme de poing à la ceinture. Trois d'entre eux étaient encagoulés. Ils prétextaient une enquête douanière.
Chargés d'une enquête douanière...
Les pseudos douaniers demandaient aux restaurateurs de les conduire jusqu'à leur appartement. Ils se faisaient alors ouvrir la porte. Les commerçants indiquaient que leurs enfants et un proche de la famille dormaient dans une des chambres. A cet instant, les individus passaient les menottes aux poignets du commerçant et se mettaient à fouiller les meubles de la salle à manger, du salon et la chambre du couple. Les malfaiteurs faisaient main basse sur des tickets restaurants.
Le coffre-fort était dans la cave
Puis, tandis que deux d'entre eux restaient avec la femme dans l'appartement, les deux autres contraignaient le chef de famille de les conduire dans la cave où se trouvait le coffre-fort. Les malfaiteurs exigeaient à cet instant l'ouverture de celui-ci et s'emparaient des 30.000 euros qu'il contenait.
Les individus et leur "otage" remontaient aussitôt à l'étage par l'ascenseur qui, ironie du sort, tombait en panne entre deux étages. Ils devaient forcer la porte pour s'en extraire.
Un douanier indélicat dans le collimateur
Revenus dans l'appartement, les malfaiteurs ôtaient les menottes du commerçant qui leur demandait où il pourrait récupérer son argent et les tickets restaurants. Les individus laissaient une vague adresse à Paris...
Se rendant compte qu'il venait d'être victime de faux douaniers, le couple prévenait les services de police de Rouen pour leur raconter ce qui s'était passé. L'enquête était confiée à la police judiciaire (PJ) de Rouen.
"Les soupçons des policiers se sont portés dans un premier temps sur un douanier suspendu de ses fonctions il y a quelques années pour des malversations. Ils sont ensuite remontés vers ses complices présumés qui ont été surveillés durant plusieurs jours", rapporte l'AFP.
Ils préparaient un nouveau coup
Les enquêteurs se sont ainsi aperçus que les malfaiteurs préparaient une autre agression de même type visant un commerçant parisien. D'où l'urgence de procéder à ce coup de filet la semaine dernière.
Parmi les suspects qui ont été déférés aujourd'hui et hier lundi devant la justice, figurent donc le douanier suspendu de ses fonctions, un ancien braqueur et des individus qui, jusqu'à présent, n'étaient pas connus de la police. Selon une source proche de l'enquête, il s'agit d'une bande qualifiée "d'aguerrie" et de "professionnelle".
Les faits s'étaient déroulés dans la nuit samedi 13 au dimanche 14 décembre décembre. Le couple de restaurateurs était attaqué alors qu'il rentrait à son domicile avenue Jean-Jaurès.
C'est en arrivant vers 4 h 30 dans le hall de leur immeuble, à quelques centaines de mètres de leur établissement à l'enseigne "Au Bon Accueil", que les commerçants étaient abordés par quatre hommes en tenue de douanier et portant une arme de poing à la ceinture. Trois d'entre eux étaient encagoulés. Ils prétextaient une enquête douanière.
Chargés d'une enquête douanière...
Les pseudos douaniers demandaient aux restaurateurs de les conduire jusqu'à leur appartement. Ils se faisaient alors ouvrir la porte. Les commerçants indiquaient que leurs enfants et un proche de la famille dormaient dans une des chambres. A cet instant, les individus passaient les menottes aux poignets du commerçant et se mettaient à fouiller les meubles de la salle à manger, du salon et la chambre du couple. Les malfaiteurs faisaient main basse sur des tickets restaurants.
Le coffre-fort était dans la cave
Puis, tandis que deux d'entre eux restaient avec la femme dans l'appartement, les deux autres contraignaient le chef de famille de les conduire dans la cave où se trouvait le coffre-fort. Les malfaiteurs exigeaient à cet instant l'ouverture de celui-ci et s'emparaient des 30.000 euros qu'il contenait.
Les individus et leur "otage" remontaient aussitôt à l'étage par l'ascenseur qui, ironie du sort, tombait en panne entre deux étages. Ils devaient forcer la porte pour s'en extraire.
Un douanier indélicat dans le collimateur
Revenus dans l'appartement, les malfaiteurs ôtaient les menottes du commerçant qui leur demandait où il pourrait récupérer son argent et les tickets restaurants. Les individus laissaient une vague adresse à Paris...
Se rendant compte qu'il venait d'être victime de faux douaniers, le couple prévenait les services de police de Rouen pour leur raconter ce qui s'était passé. L'enquête était confiée à la police judiciaire (PJ) de Rouen.
"Les soupçons des policiers se sont portés dans un premier temps sur un douanier suspendu de ses fonctions il y a quelques années pour des malversations. Ils sont ensuite remontés vers ses complices présumés qui ont été surveillés durant plusieurs jours", rapporte l'AFP.
Ils préparaient un nouveau coup
Les enquêteurs se sont ainsi aperçus que les malfaiteurs préparaient une autre agression de même type visant un commerçant parisien. D'où l'urgence de procéder à ce coup de filet la semaine dernière.
Parmi les suspects qui ont été déférés aujourd'hui et hier lundi devant la justice, figurent donc le douanier suspendu de ses fonctions, un ancien braqueur et des individus qui, jusqu'à présent, n'étaient pas connus de la police. Selon une source proche de l'enquête, il s'agit d'une bande qualifiée "d'aguerrie" et de "professionnelle".