Un habitant de Saussay-la-Campagne (Eure), âgé de 37 ans, devra se présenter dans quelques semaines devant le tribunal correctionnel d'Evreux. Il devra alors répondre d'une série de délits qui lui ont valu d'être placé en garde à vue la semaine dernière par les gendarmes du Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) des Andelys.

A la vue des gendarmes, il accélère

Dans la nuit, vers 2 heures du matin, des gendarmes du PSIG sont en patrouille sur le CD 6014 à hauteur de Grainville, dans le secteur de Fleury-sur-Andelle. Leur attention est alors attirée par une Ford Escort qui roule devant eux et qui fait de dangereuses embardées sur la chaussée.

A la vue de la voiture de gendarmerie, dont le gyrophare est allumé, l'automobiliste se met brusquement à accélérer. Les militaires se lancent à sa poursuite mais restent à loin  derrière pour des raisons de sécurité. Ils vont le suivre ainsi pendant une dizaine de kilomètres.

Rébellion et menaces de mort

Arrivé aux Andelys, le chauffard stoppe son véhicule au pied d'un immeuble. Trois individus s'en extirpent et prennent la fuite. Le conducteur, lui, tente de se dissimuler en se couchant sur les sièges avant, mais les gendarmes ont remarqué le manège. Le suspect qui présente toutes les caractéristiques de l'ivresse, refuse de descendre. Il se rebelle et menace de mort les forces de l'ordre qui parviennnent toutefois à le maîtriser et à l'interpeller.

Placé en cellule de dégrisement, puis plus tard en garde à vue, l'automobiliste récalcitrant, qui conduisait notamment malgré un retrait de permis, a refusé de se soumettre au contrôle d'alcoolémie.

Il a été remis en liberté après avoir fait l'objet de procédures pour refus d'obtempérer, conduite malgré la suspension du permis, refus de se soumettre à l'imprégnation alcoolique et menaces de mort et rébellion sur personne dépositaire de l'autorité publique.