Les policiers sont intervenus au petit matin ce lundi dans un squat où logeait un proxénète rue de la République à Petit-Quevilly (Photo DR)
Cinq proxénètes présumés et six prostituées, toutes majeures et de nationalité roumaine, ont été interpellés ce lundi aux premières heures de la matinée, à Rouen et Petit-Quevilly, en Seine-Maritime et à Magnanville, près de Mantes, dans les Yvelines. Une importante somme d’argent, entre 15 et 20.000 euros, a également été saisie, au cours des perquisitions.
Soixante-dix policiers ont été mobilisés pour cette opération qui avait été soigneusement préparée. Les hommes de la Sûreté départementale des Yvelines dirigée par le commissaire Thomas Boudault, en collaboration avec ceux du Groupe d'intervention régional (GIR) des Yvelines enquêtaient depuis le mois de mai dernier sur un présumé réseau de prostitution. D'abord en enquête préliminaire puis dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction de Versailles, après l'ouverture d'une information judiciaire.
L'argent de la prostitution était expédié en Roumanie
Le GIR78 s'est essentiellement intéressé au volet patrimonial des suspects, cinq proxénètes de nationalité roumaine. Les enquêteurs de la SD pnt procédé, quant à eux, à toute une série d'investigations et à une discrète surveillance des suspects, avec les moyens techniques habituels.
Il a pu ainsi être rapîdement établi que 5 à 6 prostituées entretenaient des liens très étroits avec les mis en cause, dans l'agglomération mantaise, et plus précisément à Magnanville (Yvelines), mais aussi à Petit-Quevilly et à Rouen, en Seine-Maritime. Pour cause, certaines des filles et leurs souteneurs vivaient en couple.
Les prostituées, âgées entre 20 et 40 ans et toutes de nationalité roumaine, pouvaient faire jusqu'à cinq passes par jour, à raison de 20, 30 voire 50€ la passe. La quasi-totalité de l'argent de la prostitution était expédiée en Roumanie, via la Western Union.
Il a pu ainsi être rapîdement établi que 5 à 6 prostituées entretenaient des liens très étroits avec les mis en cause, dans l'agglomération mantaise, et plus précisément à Magnanville (Yvelines), mais aussi à Petit-Quevilly et à Rouen, en Seine-Maritime. Pour cause, certaines des filles et leurs souteneurs vivaient en couple.
Les prostituées, âgées entre 20 et 40 ans et toutes de nationalité roumaine, pouvaient faire jusqu'à cinq passes par jour, à raison de 20, 30 voire 50€ la passe. La quasi-totalité de l'argent de la prostitution était expédiée en Roumanie, via la Western Union.
La deuxième cible rouennaise des enquêteurs versaillais était localisée dans cet immeuble de la rue de Gessard, à Rouen (Photo DR)
Ils logeaient dans des squats à Rouen et Petit-Quevilly
Ce lundi matin donc, les policiers de la SD, du GIR, du service d'ordre public (SOP) ainsi que le chien détecteur de billets et de stupéfiants sont passés à l'action avec le feu vert du magistrat instructeur. Dans l'agglomération rouennaise, les deux "cibles" ont été interpellées sans difficulté : l'une dans un squat de la rue de la République, à Petit-Quevilly, la seconde dans un immeuble "verre et acier" de 7 étages voué à la démolition, rue de Gessard sur la rive gauche de Rouen.
Au même moment, les policiers versaillais interpellaient trois autres souteneurs présumés, à Magnanville, dans l'agglomération mantaise.
Les cinq hommes, âgés entre 30 et 40 ans, ont été placés en garde à vue pour proxénétisme aggravé, tandis que les prostituées ont été laissées libres après audition.