(Photo d'illustration)
Un homme de 55 ans, soupçonné de proxénétisme, comparaîtra au mois de novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Rouen. Il a été interpellé le 7 août par les services de police qui le soupçonnent de sous-louer à des prostituées son petit studio de l'avenue Gustave Flaubert, à Rouen, dans le quartier de la préfecture.
Dénoncé par des voisins
L'affaire a été révélée en mai dernier par des voisins qui constataient un va et vient incessant d'hommes et de femmes dans l'immeuble. Ces témoins s'en sont ouverts aux policiers qui ont mis en place une discrète surveillance à proximité de l'appartement situé au rez-de-chaussée, et occupé officiellement par un homme seul.
Les premières investigations permettent ainsi d'établir que ce studio sert à des prostituées pour des relations sexuelles tarifées.
Etrange manège
Les doutes émis par les enquêteurs de la brigade des moeurs de la Sûreté départementale sont confirmés le 7 août. Alors qu'il est surveillance boulevard des Belges, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) observe l'étrange manège d'une prostituée dans la contre-allée.
La jeune femme fait signe à un automobiliste qui s'arrête. Elle monte, la voiture redémarre et va se garer précisément devant l'immeuble de l'avenue Gustave Flaubert. Le "couple" entre dans l'immeuble et en ressort cinq minutes plus tard. A cet instant, il est interpellé par les policiers qui le ramène à l'hôtel de police.
Interpellé chez lui
Au cours de l'audition, la jeune femme âgée de 38 ans et originaire de Boos, reconnaît qu'elle sous-loue 40 euros par jour le petit duplex d'une connaissance pour les besoins de son activité. Un élément important pour la suite de l'enquête.
Le soir même, la BAC monte une souricière. Il s'agit maintenant d'interpeller en flagrant délit le locataire du studio au moment où il rentre chez lui. A 19h10, les policiers voient un homme arriver qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui dont ils ont la photo en main.
Entre 250 et 350 euros par semaine
Le suspect ne fait aucune difficulté. Il reconnaît tout d'abord être le locataire, puis, placé en garde à vue, il avoue mettre à la disposition de quatre prostituées, dont trois jeunes roumaines, son appartement de l'avenue Gustave Flaubert en échange d'une rétribution. Pour la femme de Boos, il confirme percevoir 40 euros par jour, pour les autres 10 euros par passe.
Selon lui, cela lui rapportait entre 250 et 350 euros par semaine. Les faits duraient depuis un an et demi environ.
L'homme a fait l'objet d'une procédure pour proxénétisme, avant d'être remis en liberté. Il est convoqué à l'audience du tribunal correctionnel de Rouen du 18 novembre prochain.
Dénoncé par des voisins
L'affaire a été révélée en mai dernier par des voisins qui constataient un va et vient incessant d'hommes et de femmes dans l'immeuble. Ces témoins s'en sont ouverts aux policiers qui ont mis en place une discrète surveillance à proximité de l'appartement situé au rez-de-chaussée, et occupé officiellement par un homme seul.
Les premières investigations permettent ainsi d'établir que ce studio sert à des prostituées pour des relations sexuelles tarifées.
Etrange manège
Les doutes émis par les enquêteurs de la brigade des moeurs de la Sûreté départementale sont confirmés le 7 août. Alors qu'il est surveillance boulevard des Belges, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) observe l'étrange manège d'une prostituée dans la contre-allée.
La jeune femme fait signe à un automobiliste qui s'arrête. Elle monte, la voiture redémarre et va se garer précisément devant l'immeuble de l'avenue Gustave Flaubert. Le "couple" entre dans l'immeuble et en ressort cinq minutes plus tard. A cet instant, il est interpellé par les policiers qui le ramène à l'hôtel de police.
Interpellé chez lui
Au cours de l'audition, la jeune femme âgée de 38 ans et originaire de Boos, reconnaît qu'elle sous-loue 40 euros par jour le petit duplex d'une connaissance pour les besoins de son activité. Un élément important pour la suite de l'enquête.
Le soir même, la BAC monte une souricière. Il s'agit maintenant d'interpeller en flagrant délit le locataire du studio au moment où il rentre chez lui. A 19h10, les policiers voient un homme arriver qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui dont ils ont la photo en main.
Entre 250 et 350 euros par semaine
Le suspect ne fait aucune difficulté. Il reconnaît tout d'abord être le locataire, puis, placé en garde à vue, il avoue mettre à la disposition de quatre prostituées, dont trois jeunes roumaines, son appartement de l'avenue Gustave Flaubert en échange d'une rétribution. Pour la femme de Boos, il confirme percevoir 40 euros par jour, pour les autres 10 euros par passe.
Selon lui, cela lui rapportait entre 250 et 350 euros par semaine. Les faits duraient depuis un an et demi environ.
L'homme a fait l'objet d'une procédure pour proxénétisme, avant d'être remis en liberté. Il est convoqué à l'audience du tribunal correctionnel de Rouen du 18 novembre prochain.