Ils ne seraient jamais arrivés à destination en vie. 16 clandestins, de nationalité afghane et iranienne, dont des enfants, ont eu beaucoup de chance. Sans l'intervention de la police de Seine-Maritime et de la gendarmerie maritime, ils embarquaient pour un long voyage de plusieurs jours vers les Philippines confinés sans boire ni manger dans un container.

Les faits. Hier lundi, à 19h30, la gendarmerie est avisée par une à association d'aide aux migrants basée à Nantes, en Loire Atlantique, qu'elle a reçu un appel d'urgence via un téléphone portable que l'association a mis à disposition d'un migrant. Ce dernier, quelque peu affolé, déclare se trouver à l'intérieur d'un container avec quinze autres clandestins. Il est toutefois incapable de préciser l'endroit où il se trouve.

Géolocalisé sur le port du Havre

La gendarmerie prévient la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime. Des moyens sont déployés pour tenter de géolocaliser le téléphone portable. Le container, parti de Nantes par la voie routière, est finalement retrouvé entreposé sur le quai du terminal port Océane de Port 2000 au Havre, prêt à être embarqué à bord d'un navire à destination des Philippines !

Sur place, vers 21h30, les gendarmes maritimes et les agents de sécurité du port ont retiré les scellés du container et ont pu ainsi libérer les seize clandestins. Le plus jeune est âgé de 8 ans, le plus âgé (une femme) de 45 ans.

Ils ont été examinés par les sapeurs-pompiers avant d'être conduits au commissariat du Havre pour être auditionnés par les services de la police aux frontières (PAF).