Les spécialistes de la cellule des risques chimiques des sapeurs-pompiers ont procédé à l'isolement et au confinement de la poudre suspecte (Photo d'illustration)
SEINE-MARITIME - De mystérieuses lettres contenant une tout aussi mystérieuse poudre (de plusieurs couleurs, selon les destinataires) sont en cours d'examen par les services de police et les spécialistes de la cellule des risques chimiques du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Seine-Maritime.
La mairie du Havre et la CPAM de Dieppe destinaires
Ces enveloppes, dont on ignore le nombre, sont parvenues ce mercredi matin 8 janvier à trois administrations : à la Direction générale des finances publiques, avenue Pasteur à Rouen, à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), boulevard de Strasbourg au Havre et à la Communauté de communes Caux - Vallée de Seine à Lillebonne.
Selon nos informations, la police municipale de Rouen (rue Orbe) a reçu elle aussi une enveloppe contenant de la poudre. D'autres administrations de Seine-Maritime et notamment la Trésorerie principale de Rouen (avenue du Mont Riboudet) auraient également été destinataires de ces lettres suspectes.
Il en est de même, apprend InfoNormandie ce soir, pour l'Hôtel de ville du Havre, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Dieppe (rue de Stalingrad) et la CARSAT, avenue du Grand Cours à Rouen. Toutes (il y en a 13 en tout) sont bien évidemment saisies et placées sous scellé afin d'être transmises à un laboratoire d'analyses spécialisé.
Une poudre non explosive
D'ores et déjà, les premiers examens ont permis d'établir que la poudre n'est pas de nature explosive, et peut-être pas non plus chimique. Seules les analyses permettront de s'en assurer. « Les premiers résultats des analyses sont négatifs en termes radiologiques et chimiques », confirme ce mercredi la préfecture de Seine-Maritime.
Dans l'immédiat, des mesures de sécurité particulières ont été prises sur les sites concernés. Les techniciens de la cellule des risques chimiques et biologiques des sapeurs-pompiers ont procédé à des relevés afin de déterminer si cette poudre a un aspect dangereux ou non pour la santé, en particulier pour les destinataires de ces missives qui ont pu manipuler ces enveloppes.
La Direction des finances publiques déjà visée
« Nous appliquons la procédure classique en pareille découverte, qui consiste à confiner la substance suspecte dans des boites et à les envoyer dans un laboratoire pour analyses », confie une source proche de l'enquête.
Les policiers n'attendront pas les résultats de ces analyses - et de connaître donc la nature de cette poudre - pour tenter d'établir la provenance de ces mystérieux courriers. Des recherches d'empreintes digitales et d'ADN devraient être entreprises très rapidement sur ces enveloppes.
« Nous mettons tout en oeuvre pour connaître la nature de cette poudre et identifier l'expéditeur de ces courriers », souligne-t-on au parquet de Rouen.
« C'est la troisième fois que la Direction des finances publiques de Rouen reçoit ce type de lettres ». Celle reçue ce matin était adressée au directeur et contenait que de la poudre, sans aucun écrit.
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La mairie du Havre et la CPAM de Dieppe destinaires
Ces enveloppes, dont on ignore le nombre, sont parvenues ce mercredi matin 8 janvier à trois administrations : à la Direction générale des finances publiques, avenue Pasteur à Rouen, à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), boulevard de Strasbourg au Havre et à la Communauté de communes Caux - Vallée de Seine à Lillebonne.
Selon nos informations, la police municipale de Rouen (rue Orbe) a reçu elle aussi une enveloppe contenant de la poudre. D'autres administrations de Seine-Maritime et notamment la Trésorerie principale de Rouen (avenue du Mont Riboudet) auraient également été destinataires de ces lettres suspectes.
Il en est de même, apprend InfoNormandie ce soir, pour l'Hôtel de ville du Havre, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Dieppe (rue de Stalingrad) et la CARSAT, avenue du Grand Cours à Rouen. Toutes (il y en a 13 en tout) sont bien évidemment saisies et placées sous scellé afin d'être transmises à un laboratoire d'analyses spécialisé.
Une poudre non explosive
D'ores et déjà, les premiers examens ont permis d'établir que la poudre n'est pas de nature explosive, et peut-être pas non plus chimique. Seules les analyses permettront de s'en assurer. « Les premiers résultats des analyses sont négatifs en termes radiologiques et chimiques », confirme ce mercredi la préfecture de Seine-Maritime.
Dans l'immédiat, des mesures de sécurité particulières ont été prises sur les sites concernés. Les techniciens de la cellule des risques chimiques et biologiques des sapeurs-pompiers ont procédé à des relevés afin de déterminer si cette poudre a un aspect dangereux ou non pour la santé, en particulier pour les destinataires de ces missives qui ont pu manipuler ces enveloppes.
La Direction des finances publiques déjà visée
« Nous appliquons la procédure classique en pareille découverte, qui consiste à confiner la substance suspecte dans des boites et à les envoyer dans un laboratoire pour analyses », confie une source proche de l'enquête.
Les policiers n'attendront pas les résultats de ces analyses - et de connaître donc la nature de cette poudre - pour tenter d'établir la provenance de ces mystérieux courriers. Des recherches d'empreintes digitales et d'ADN devraient être entreprises très rapidement sur ces enveloppes.
« Nous mettons tout en oeuvre pour connaître la nature de cette poudre et identifier l'expéditeur de ces courriers », souligne-t-on au parquet de Rouen.
« C'est la troisième fois que la Direction des finances publiques de Rouen reçoit ce type de lettres ». Celle reçue ce matin était adressée au directeur et contenait que de la poudre, sans aucun écrit.
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Huit enveloppes suspectes à Rouen, Le Havre et Lillebonne, annonce la préfecture
Voici le texte du communiqué de presse publié ce mercredi à 14 h 40 par le cabinet du préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henri Maccioni :
" Plusieurs plis postaux comportant une poudre non identifiée ont été réceptionnés aujourd'hui sur cinq sites :
– une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la Direction régionale des finances publiques (DRFIP) sise avenue Pasteur.
– quatre enveloppes au Havre, à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) située boulevard de Strasbourg,
– une enveloppe à Lillebonne, à la Maison de l'intercommunalité.
– une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la police municipale, rue Orbe.
– une enveloppe à Rouen, à la trésorerie principale, 110 avenue du Mont Riboudet.
Une procédure d'isolement des plis et des agents a été déployée immédiatement. Les moyens d'investigation du SDIS ont été mobilisés sans délai pour effectuer les analyses radiologiques, chimiques et biologiques. Des moyens supplémentaires pour des analyses approfondies sont également mobilisés.
A cette heure, après examen par les médecins du Samu, les personnels des sites analysés ont été autorisés à regagner leur domicile, en restant sous observation " .
" Plusieurs plis postaux comportant une poudre non identifiée ont été réceptionnés aujourd'hui sur cinq sites :
– une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la Direction régionale des finances publiques (DRFIP) sise avenue Pasteur.
– quatre enveloppes au Havre, à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) située boulevard de Strasbourg,
– une enveloppe à Lillebonne, à la Maison de l'intercommunalité.
– une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la police municipale, rue Orbe.
– une enveloppe à Rouen, à la trésorerie principale, 110 avenue du Mont Riboudet.
Une procédure d'isolement des plis et des agents a été déployée immédiatement. Les moyens d'investigation du SDIS ont été mobilisés sans délai pour effectuer les analyses radiologiques, chimiques et biologiques. Des moyens supplémentaires pour des analyses approfondies sont également mobilisés.
A cette heure, après examen par les médecins du Samu, les personnels des sites analysés ont été autorisés à regagner leur domicile, en restant sous observation " .
"Les premiers résultats sont négatifs", indique la préfecture
La préfecture a publié un deuxième communiqué ce mercredi à 17 h 15, dans lequel elle indique que cinq nouvelles lettres contenant de la poudre suspecte ont été signalées.
" Cinq plis postaux supplémentaires comportant une poudre non identifiée ont été réceptionnés cet après-midi sur trois nouveaux sites :
" Cinq plis postaux supplémentaires comportant une poudre non identifiée ont été réceptionnés cet après-midi sur trois nouveaux sites :
– trois enveloppes à Dieppe, à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) située 19 rue de Stalingrad,
– une enveloppe au Havre, à l'hôtel de ville,
– une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la CARSAT, avenue du Grand cours.
Les premiers résultats des analyses sont négatifs en termes radiologiques et chimiques.
Des moyens supplémentaires sont mobilisés afin de les compléter.
L'ensemble des plis concernés sont collectés puis centralisés par la cellule mobile d'analyse de la Sécurité civile de Paris.
Les personnels des sites analysés ont tous regagné leur domicile, en restant sous observation ".