Le docker interpellé le 21 mars dernier chargeait dans une camionnette des cartons de sacs Louis Vuitton dérobés dans un container sur le port du Havre. Il avait été surpris par des agents de la sécurité portuaire (Photo d'illustration)
SEINE-MARITIME. Douze personnes, dont une partie sont des dockers du port du Havre, sont en garde à vue depuis lundi matin, 23 juin. Ils ont été interpellés par les policiers de la sûreté urbaine de la ville qui enquêtent depuis le début de l'année, sur commission rogatoire d'une juge havraise, sur le vol d'environ 700 sacs de la marque Louis Vuitton, représentant un préjudice de 250 000 €.
Le vol remonte au 21 mars dernier, selon Le Parisien qui révèle l'affaire sur son site internet. Ce jour là, un docker avait été surpris alors qu'il était en train de charger une camionnette de cartons contenant des sacs de la prestigieuse marque de luxe. Il était rapidement établi que la marchandise avait été volée dans un container en transit, retrouvé fracturé. Trois complices présumés étaient parvenus à prendre la fuite.
Placé en garde à vue, le docker mis en cause avait reconnu les faits.
Le vol remonte au 21 mars dernier, selon Le Parisien qui révèle l'affaire sur son site internet. Ce jour là, un docker avait été surpris alors qu'il était en train de charger une camionnette de cartons contenant des sacs de la prestigieuse marque de luxe. Il était rapidement établi que la marchandise avait été volée dans un container en transit, retrouvé fracturé. Trois complices présumés étaient parvenus à prendre la fuite.
Placé en garde à vue, le docker mis en cause avait reconnu les faits.
Identifié grâce à des traces de sang
Les investigations policières avaient permis de prélever des traces de sang sur des cartons vides abandonnés à proximité de vestiaires utilisés par les dockers. Le résultat des analyses, qui est tombé tout récemment, aurait permis d'identifier un autre employé du port. Cet homme et deux autres dockers, qualifiés de complices par les enquêteurs, feraient partie des suspects interpellés lundi matin, avec des membres de leurs familles.
Des perquisitions effectuées au domicile de chacun des mis en cause présumés aurait permis, toujours selon Le Parisien, aux enquêteurs de la cellule "vol de fret" de saisir un fusil à canon scié et 100 grammes de résine de cannabis.
Les principaux mis en cause devraient être déférés au palais de justice du Havre ce jeudi, pour être mis en examen pour "vol en bande organisée" par la juge d'instruction en charge du dossier.
Des perquisitions effectuées au domicile de chacun des mis en cause présumés aurait permis, toujours selon Le Parisien, aux enquêteurs de la cellule "vol de fret" de saisir un fusil à canon scié et 100 grammes de résine de cannabis.
Les principaux mis en cause devraient être déférés au palais de justice du Havre ce jeudi, pour être mis en examen pour "vol en bande organisée" par la juge d'instruction en charge du dossier.
Pour financer l'acquisition d'héroïne
Selon nos informations, ce nouveau coup de filet serait l'aboutissement d'une enquête qui a démarré il y a plusieurs mois et qui avait conduit, le 28 janvier dernier, à l'interpellation de 14 personnes soupçonnées d'être impliquées dans le vol, le 6 décembre 2012, d'un camion plein à craquer de produits Louis Vuitton au sein même de l'entreprise de transports Transmavin, à Gonfreville-l'Orcher.
Le camion devait être retrouvé incendié, peu de temps après. L’un des employés avait indiqué aux policiers s’être fait voler un peu plus tôt les clefs du semi-remorque et son badge d’accès, dans sa voiture personnelle. Les malfaiteurs avaient découpé le grillage pour s'introduire dans l'enceinte de l'entreprise.
L'enquête a démontré que la revente des articles Louis Vuitton (le montant du préjudice était évalué à 800 000 € !) avait servi à acheter plusieurs kilos d’héroïne. Une source policière avait révélé à l'époque que certains des suspects arrêtés sont déjà connus de la police, notamment pour des vols de fret et pour des affaires de drogue.