Huit adolescents ont trouvé la mort en quelques heures dans deux accidents de la route mettant en cause des bus de transport scolaire, dans le Doubs et à Rochefort, en Charente-Maritime.
Deux drames qui ont suscité une vive émotion dans l'opinion publique. Le président de la République, François Hollande a, dans son intervention télévisée, rendu hommage aux victimes et déploré la fatalité.
« Je ne crois pas à la fatalité quand il s’agit d’accident de la route », n'a pas tardé à réagir Jehanne Collard, avocate spécialisée dans la défense des victimes de la route. « C’est une façon trop facile de botter en touche et de justifier la passivité », vient-elle de déclarer dans un communiqué transmis à infoNormandie.
« Depuis trente ans que je me bats pour les victimes de la route, j’ai toujours trouvé à l’origine de l’accident une faute de conduite, un comportement irresponsable ou une négligence, selon Jehanne Collard.
« Un chauffeur de camion qui roule avec une ridelle ouverte à 90°, ce n’est pas la fatalité. Un bus scolaire qui dépasse les 70 km/h sur une route enneigée, ce n’est pas la fatalité. Plus de 3.400 morts en 2015, ce n’est pas la fatalité ».
« J’aimerais entendre au plus haut niveau de l’Etat un discours plus volontaire et plus engagé. Si la sécurité routière demeure encore une exigence pour ce pays, il faut éviter de parler de fatalité et de justifier ainsi l’indifférence ou le relâchement des comportements. Il faut éviter de donner raison à ceux qui pensent que la liberté de conduire se paie inévitablement par un nombre de victimes incompressible.
« En Espagne comme dans d’autres pays européens, on ose se fixer pour objectif « zéro mort en 2030 ». Pourquoi manque-t-on, en France, à ce point d’ambition quand il s’agit de sauver des vies ? »
Deux drames qui ont suscité une vive émotion dans l'opinion publique. Le président de la République, François Hollande a, dans son intervention télévisée, rendu hommage aux victimes et déploré la fatalité.
« Je ne crois pas à la fatalité quand il s’agit d’accident de la route », n'a pas tardé à réagir Jehanne Collard, avocate spécialisée dans la défense des victimes de la route. « C’est une façon trop facile de botter en touche et de justifier la passivité », vient-elle de déclarer dans un communiqué transmis à infoNormandie.
« Depuis trente ans que je me bats pour les victimes de la route, j’ai toujours trouvé à l’origine de l’accident une faute de conduite, un comportement irresponsable ou une négligence, selon Jehanne Collard.
« Un chauffeur de camion qui roule avec une ridelle ouverte à 90°, ce n’est pas la fatalité. Un bus scolaire qui dépasse les 70 km/h sur une route enneigée, ce n’est pas la fatalité. Plus de 3.400 morts en 2015, ce n’est pas la fatalité ».
« J’aimerais entendre au plus haut niveau de l’Etat un discours plus volontaire et plus engagé. Si la sécurité routière demeure encore une exigence pour ce pays, il faut éviter de parler de fatalité et de justifier ainsi l’indifférence ou le relâchement des comportements. Il faut éviter de donner raison à ceux qui pensent que la liberté de conduire se paie inévitablement par un nombre de victimes incompressible.
« En Espagne comme dans d’autres pays européens, on ose se fixer pour objectif « zéro mort en 2030 ». Pourquoi manque-t-on, en France, à ce point d’ambition quand il s’agit de sauver des vies ? »