Branle-bas de combat samedi 7 décembre, dans la soirée, au domicile d’un habitant de Caudebec-lès-Elbeuf, en Seine-Maritime , « ayant des tendances suicidaires », selon la police.

Aux alentours de 22 heures, l’attention des riverains de la rue de Belfort a été attirée par l’arrivée soudaine de nombreux policiers, en civil et en tenue. De quoi s’agissait-il ?

Un homme, potentiellement armé, venait de se retrancher chez lui après avoir appelé le « 15 ». Lors de cet appel téléphonique, l’homme aurait manifesté des tendances suicidaires auprès de son interlocuteur, qui aurait également entendu des bruits de détonation.

Les services de police ont été immédiatement informés. Plusieurs équipages de police secours et de la brigade anticriminalité (BAC) se sont rendus sur les lieux. Les policiers ont demandé à l’individu d’ouvrir la porte, ce qu’il a fait, avant de lui intimer l’ordre de montrer ses mains dissimulées derrière le dos. Ils voulaient s’assurer qu’il n’était pas armé. L’homme, qui a reconnu avoir consommé de l’alcool, a alors été maîtrisé et menotté.

Dans le logement, les policiers ont découvert, posés au sol, un fusil d’assaut équipé d’un silencieux ainsi qu’un pistolet de type airsoft avec un chargeur engagé.

Ne présentant aucune blessure, le forcené, âgé de 37 ans, a néanmoins été emmené sous escorte policière aux urgences de l’hôpital des Feugrais pour un examen médical. Il sera entendu par les enquêteurs dès que son état le permettra. Il pourrait faire l’objet d’une procédure pour avoir menacé de commettre un délit ou un crime envers des personnes dépositaires de l’autorité publique.