Le fourgon blindé de la Loomis a pris feu lorsqu'il a été violemment percuté par le camion des malfaiteurs, chemin de Clères
L'attaque du fourgon blindé de la société de transport de fonds Loomis dont le centre régional est basé à Bois-Guillaume, avait été soigneusement préparée. C'est ce qui ressort des premières investigations menées par les services spécialisés de la police judiciaire, dont la Division criminelle du SRPJ de Normandie et l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO).
Les malfaiteurs étaient sur le coup depuis plusieurs jours, voire semaines. Le camion plateau qui a servi à neutraliser le fourgon blindé, chemin de Clères à Bois-Guillaume lundi à 14 h 26 précisément, avait été dérobé en Seine-Maritime (et non pas dans l'Eure où il est immatriculé) depuis pas mal de temps.
Le fourgon allait livrer la Banque de France
Il apparaît, au vu de plusieurs témoignages recueillis par les enquêteurs, que le commando était venu faire des repérages. Ils savaient en tout cas que le fourgon de la société Loomis était rempli de plusieurs "tirelires" destinées à la Banque de France de Rouen. Il y avait plusieurs millions d'euros à l'intérieur, bien plus que les 2 millions d'euros que contenait le fourgon de la Brink's attaqué à côté de Pacy-sur-Eure, en 2002.
Les malfaiteurs de Bois-Guillaume n'ont lésiné sur rien. Leur plan a été minutieusement préparé. A proximité des lieux de l'attaque, quatre véhicules volés ont été retrouvés calcinés, dont une Renault Mégane dans laquelle ils sont arrivés et repartis.
Les malfaiteurs étaient sur le coup depuis plusieurs jours, voire semaines. Le camion plateau qui a servi à neutraliser le fourgon blindé, chemin de Clères à Bois-Guillaume lundi à 14 h 26 précisément, avait été dérobé en Seine-Maritime (et non pas dans l'Eure où il est immatriculé) depuis pas mal de temps.
Le fourgon allait livrer la Banque de France
Il apparaît, au vu de plusieurs témoignages recueillis par les enquêteurs, que le commando était venu faire des repérages. Ils savaient en tout cas que le fourgon de la société Loomis était rempli de plusieurs "tirelires" destinées à la Banque de France de Rouen. Il y avait plusieurs millions d'euros à l'intérieur, bien plus que les 2 millions d'euros que contenait le fourgon de la Brink's attaqué à côté de Pacy-sur-Eure, en 2002.
Les malfaiteurs de Bois-Guillaume n'ont lésiné sur rien. Leur plan a été minutieusement préparé. A proximité des lieux de l'attaque, quatre véhicules volés ont été retrouvés calcinés, dont une Renault Mégane dans laquelle ils sont arrivés et repartis.
Des investigations une partie de la nuit
Les enquêteurs des services spécialisés de la police judiciaire ont passé la scène de l'attaque au peigne fin. Le moindre indice pourrait aider l'enquête
Une partie de la nuit (jusqu'à 2 heures du matin) les techniciens en investigations criminelles ont passé les lieux du braquage au peine fin. Ils ont expertisé plus particulièrement le camion, à moitié calciné sous le choc, qui a servi de véhicule bélier pour neutraliser le fourgon. Ils ont pu constater que le plateau du camion avait été équipé d'une poutrelle pointue dans le but de perforer la porte du fourgon blindé.
Une soixantaine de douilles d'armes automatiques ont été retrouvées sur place. Elles proviennent des pistolets automatiques et des fusils à pompe utilisés par les convoyeurs. Parmi elles aussi, un nombre impressionnant de douilles de calibre 7,62 mm provenant des fusils d'assaut dont était équipé le commando
Une soixantaine de douilles d'armes automatiques ont été retrouvées sur place. Elles proviennent des pistolets automatiques et des fusils à pompe utilisés par les convoyeurs. Parmi elles aussi, un nombre impressionnant de douilles de calibre 7,62 mm provenant des fusils d'assaut dont était équipé le commando
Des armes de guerre redoutables
Trois véhicules volés ont été découverts incendiés en forêt Verte à quelques kilomètres des lieux de l'attaque. Ils ont servi à la préparation du braquage
C'est dire si la fusillade a été nourrie pendant ces quelques secondes. "C'est un miracle que personne n'ait été blessé", reconnaît le directeur du SRPJ de Normandie, le commissaire divisionnaire Philippe Ménard.
Les experts en balistique vont pouvoir déterminer quel genre d'armes a été utilisée par les braqueurs : M 16 (fusil d'assaut de l'armée américaine) , kalachnikov (fusil d'assaut russe) ou Herstal (arme de fabrication belge)... Des armes de guerre redoutables quoi qu'il en soit.
Le commando, composé d'au moins cinq membres, probablement des malfaiteurs chevronnés, ne se doutait pas que les convoyeurs n'hésiteraient pas faire usage de leurs armes pour se protéger et protéger le contenu du fourgon.
Les experts en balistique vont pouvoir déterminer quel genre d'armes a été utilisée par les braqueurs : M 16 (fusil d'assaut de l'armée américaine) , kalachnikov (fusil d'assaut russe) ou Herstal (arme de fabrication belge)... Des armes de guerre redoutables quoi qu'il en soit.
Le commando, composé d'au moins cinq membres, probablement des malfaiteurs chevronnés, ne se doutait pas que les convoyeurs n'hésiteraient pas faire usage de leurs armes pour se protéger et protéger le contenu du fourgon.
Enquête de voisinage
Pour la police judiciaire, l'enquête ne fait que commencer. Mardi, les policiers sont retournés sur les lieux pour refaire une enquête de voisinage. Ils ont interrogé un à un les automobilistes qui empruntent le chemin de Clères chaque jour. L'objectif était de leur demander s'ils avaient remarqué des choses anormales, une voiture, un camion, des individus suspects à l'endroit où s'est produit le braquage.
Des témoins affirment avoir alerté les services de police dès dimanche de la présence d'individus suspects. Ils vont être auditionnés dans les prochaines heures.
Tous les éléments, aussi minimes soient-il, vont être pris en compte, vérifiés et analysés, assure le patron de la police judiciaire.
Des témoins affirment avoir alerté les services de police dès dimanche de la présence d'individus suspects. Ils vont être auditionnés dans les prochaines heures.
Tous les éléments, aussi minimes soient-il, vont être pris en compte, vérifiés et analysés, assure le patron de la police judiciaire.