Benoit Delamare, 33 ans, tête de liste Front national aux prochaines élections municipales de Gisors (Eure) a été condamné à dix mois de prison dont huit mois avec sursis et mise à l'épreuve.
Le candidat comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Beauvais (Oise) pour avoir menaces de mort à l'encontre de son compagne.
Un couteau sous la gorge de l'enfant
« Dans la nuit du 3 août dernier, à Chaumont-en-Vexin (Oise), il avait menacé de mort sa compagne qui lui avait annoncé son intention de le quitter. Le prévenu avait également pris sur ses genoux l'enfant de la jeune femme, puis avait placé un couteau sous sa gorge en disant à la maman : "Si tu dors avec un autre, je fais ça
», rapporte notre confrère Le Courrier Picard, dont un des journalistes a assisté à l'audience.
La jeune femme quitte néanmoins le domicile. Mais les menaces continueront. Par téléphone cette fois dans des termes tout aussi menaçants : « Laisse-moi une chance ou ça va dégénérer », « Tout ce que j'ai dit, ce sera fait », « à 150 m, je ferai pool, on saura te trouver », « Je cherche pas à t'effrayer, juste à tuer ton fils, bisous je t'aime ».
Deux mois de prison ferme
A la barre du tribunal Benoit Delamare a reconnu les faits mais s'est dit incapable de les expliquer : « J'étais blessé et j'avais bu. ça s'est enchaîné ».
Le représentant du ministère public a réclamé une peine de 8 mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre du prévenu. Le tribunal, lui, a prononcé une peine de 10 mois dont 2 mois ferme et mise à l'épreuve.
Le candidat comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Beauvais (Oise) pour avoir menaces de mort à l'encontre de son compagne.
Un couteau sous la gorge de l'enfant
« Dans la nuit du 3 août dernier, à Chaumont-en-Vexin (Oise), il avait menacé de mort sa compagne qui lui avait annoncé son intention de le quitter. Le prévenu avait également pris sur ses genoux l'enfant de la jeune femme, puis avait placé un couteau sous sa gorge en disant à la maman : "Si tu dors avec un autre, je fais ça
», rapporte notre confrère Le Courrier Picard, dont un des journalistes a assisté à l'audience.
La jeune femme quitte néanmoins le domicile. Mais les menaces continueront. Par téléphone cette fois dans des termes tout aussi menaçants : « Laisse-moi une chance ou ça va dégénérer », « Tout ce que j'ai dit, ce sera fait », « à 150 m, je ferai pool, on saura te trouver », « Je cherche pas à t'effrayer, juste à tuer ton fils, bisous je t'aime ».
Deux mois de prison ferme
A la barre du tribunal Benoit Delamare a reconnu les faits mais s'est dit incapable de les expliquer : « J'étais blessé et j'avais bu. ça s'est enchaîné ».
Le représentant du ministère public a réclamé une peine de 8 mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre du prévenu. Le tribunal, lui, a prononcé une peine de 10 mois dont 2 mois ferme et mise à l'épreuve.