Une mère de famille était toujours en garde à vue au commissariat d'Evreux (Eure) dans la soirée de ce jeudi 26 avril. Cette femme âgée de 39 ans est entendue dans le cadre d'une affaire de violences volontaires sur mineure dont la victime est sa fille de 11 ans.
Les faits se sont déroulés mercredi en fin de matinée dans l'appartement qu'occupent un couple et ses trois enfants, dans une barre d'immeuble de la rue Albert Camus, dans le quartier de la Madeleine à Evreux.
Les faits se sont déroulés mercredi en fin de matinée dans l'appartement qu'occupent un couple et ses trois enfants, dans une barre d'immeuble de la rue Albert Camus, dans le quartier de la Madeleine à Evreux.
Les bras et les mains couverts d'ecchymoses.
Vers 13h30, le standard de police secours est informé qu'une fillette a été enfermée par sa mère dans le logement. Un équipage de policiers se rend sur place et à travers la porte obtient de la très jeune fille le numéro de téléphone portable de sa mère. Contactée par les fonctionnaires, celle-ci rentre rapidement à son domicile après avoir fait des courses.
Entre-temps, la fillette s'est confiée aux policiers : elle leur a dit qu'elle avait été frappée à coups de ceinture, mais aussi avec une barre métallique et un câble de chargeur de téléphone. L'enfant a les bras et les mains couverts d'ecchymoses. La mère violente est alors interpellée et placée en garde à vue.
Entre-temps, la fillette s'est confiée aux policiers : elle leur a dit qu'elle avait été frappée à coups de ceinture, mais aussi avec une barre métallique et un câble de chargeur de téléphone. L'enfant a les bras et les mains couverts d'ecchymoses. La mère violente est alors interpellée et placée en garde à vue.
La garde à vue de la mère prolongée ce soir
Lors de son audition, elle dira que sa fille a été corrigée pour avoir lancé des cailloux sur la fenêtre d'une voisine. Cette dernière se serait plainte à elle des dommages occasionnés. Cet incident, selon une source proche de l'enquête, aurait jeté un froid entre la fillette et sa mère qui ne s'adressaient plus la parole depuis dimanche, date des supposés faits.
Examinée par un médecin, l'enfant s'est vu prescrire 12 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).
La garde à vue de la mise en cause devait être prolongée ce soir.
Examinée par un médecin, l'enfant s'est vu prescrire 12 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).
La garde à vue de la mise en cause devait être prolongée ce soir.