L’histoire a fait le tour de France. Samedi dernier, la gendarmerie de l’Eure publiait sur sa page Facebook un « fait divers » comme tant d’autres. A la différence que les faits relatés ont tout de suite été repris pour leur caractère insolite, ce qui plaît toujours au lecteur.

De quoi s’agit-il ? A l’occasion d’un banal contrôle routier à Pont-Audemer, il y a quelques jours, les gendarmes interceptent une Peugeot 306. Après vérification des papiers du véhicule, les forces de l’ordre invitent le jeune conducteur à se soumettre à un dépistage d’alcoolémie : il s’avère négatif.

Aux yeux des gendarmes, un brin psychologues, l’automobiliste ne leur paraît pas être dans un état normal. Ils décident alors de le soumettre à un dépistage salivaire afin de vérifier s’il est - ou non - sous l’empire de produits stupéfiants.

Pendant ce dépistage, les militaires le questionnent au sujet de son permis de conduire. Ironie du sort, il leur répond qu’il se rend à l'auto-école pour retirer son certificat de réussite à l’examen.

Pas de problème jusque-là. Le jeune conducteur est autorisé à poursuivre à pied sa route pour aller récupérer le précieux sésame. A son retour, le test salivaire a entre temps viré au rouge, positif aux stupéfiants. Et donc en infraction. La sentence est immédiate : son permis lui est retiré sur le champ et sa voiture immobilisée.

« Le jeune conducteur ne l’aura finalement détenu qu’une petite heure », précisent les gendarmes, en conclusion de l’histoire.

« Des heures de conduite, une certaine somme d'argent dépensée, un examen stressant réussi... Tout ça, pour tout gâcher en... une trainée de poudre ! C'est ballot, non?! », se désole pour sa part la gendarmerie nationale sur sa page Facebook. Avec une pointe d’humour...