Licencié au SPN Vernon (Eure), le kayakiste Sébastien Jouve va s'envoler pour Rio et ainsi participer à ses troisièmes olympiades, ce qui est déjà un exploit.
Des athlètes eurois qui ont fait deux olympiades, il n'y en a pas beaucoup. On se souvient d'Alain Lemercier (50 km marche), de la gymnaste vernonnaise Evelyne Cordier-Letourneur et, pour les plus anciens, de Roger Rochard (demi-fond).
Aussi, trouver un sportif de l'Eure qui a participé à trois olympiades, cela semble encore plus difficile. A bien chercher il semble que jusqu'à présent, seul le cavalier eurois Eric Navet (dont le haras est à Panilleuse) a participé à trois olympiades : Los Angeles (1984), Barcelone (1992) et Athènes (2004).
Pour réussir un tel exploit, il faut non seulement être très bon mais aussi être capable de durer au plus haut-niveau.
Un objectif : l'or olympique
C'est ce que réalise le kayakiste du SPN Vernon, Sébastien Jouve qui a déjà connu l'ivresse des jeux à Pékin (2008) où il a fini 7ème et à Londres (2012) où il a malheureusement terminé au pied du podium (4e). Comme il progresse de trois places à chacune de ses participations aux Jeux Olympiques, on l'attend cette fois sur la plus haute marche du podium à Rio !
Mardi matin sur la base nautique des Tourelles à Vernon, une petite cérémonie était organisée pour lui souhaiter bonne chance pour les jeux. Parmi ses supporters, le Président du Département de l'Eure, Sébastien Lecornu qui a rappelé l'engagement de tout le territoire derrière un athlète sain et sympathique : "Quand un athlète de niveau mondial, qui peut gagner une médaille aux Jeux, doit espacer ses séances de kiné parce qu'il ne peut plus les payer, quelque chose ne tourne pas rond".
"Aider Sébastien Jouve à bien se préparer, c'est une décision que le Département a prise très tôt. Cela a été d'autant plus naturel qu'on est fiers de son parcours et que c'est un athlète qui incarne de belles valeurs du sport et de la vie."
Dispositif d'aide au haut-niveau
Pour se préparer à ces Jeux de Rio, Sébastien Jouve a pu compter sur l'aide du département de l'Eure qui a lancé un nouveau dispositif d'aide pour accompagner les athlètes eurois de haut-niveau.
Un soutien dans la durée du Département qu'apprécie le sélectionné olympique. "On n'est pas un sport pro, alors on a besoin d'aide", confie Sébastien Jouve. "Pour être compétitifs au plus haut niveau, il faut disposer de trois kayaks… qui valent 4000€ pièce", détaille-t-il. Très sincèrement, je n'aurais pas voulu d'un partenaire qui soit apparu au dernier moment, juste pour me serrer la main au moment où je monte dans l'avion pour Rio. Là je me sens soutenu depuis le début de ma préparation olympique. Vous savez, l'entraînement c'est fondamental mais le soutien de l'entourage, de la famille, du club, du département, c'est très important aussi."
"Il faut que je sois performant"
A Rio, Sébastien sera associé au vice-champion du monde du 200 mètres Maxime Beaumont (Boulogne-sur-Mer). Avec le duo Jouve-Beaumont, le kayak français devrait ressembler à une sorte de "hors-bord" qui vise clairement l'or olympique : "J'ai la chance de faire équipe avec Maxime Beaumont qui est vice-champion du monde en titre. Vu son niveau actuel et le mien, notre potentiel de médailles est bien réel. Moi, j'ai tout mis en place pour bien préparer ces jeux. Il faut que je sois performant, là-dessus je ne me donne pas le choix."
Rien ne sera facile car aux Jeux il faut se méfier de tous les adversaires et notamment des kayakistes des ex-pays de l'Est qui investissent beaucoup sur leurs athlètes dans cette discipline. " C'est clair, il ne faudra sous-estimer personne. Ce sera à nous de saisir notre chance", estime Sébastien Jouve.
Des athlètes eurois qui ont fait deux olympiades, il n'y en a pas beaucoup. On se souvient d'Alain Lemercier (50 km marche), de la gymnaste vernonnaise Evelyne Cordier-Letourneur et, pour les plus anciens, de Roger Rochard (demi-fond).
Aussi, trouver un sportif de l'Eure qui a participé à trois olympiades, cela semble encore plus difficile. A bien chercher il semble que jusqu'à présent, seul le cavalier eurois Eric Navet (dont le haras est à Panilleuse) a participé à trois olympiades : Los Angeles (1984), Barcelone (1992) et Athènes (2004).
Pour réussir un tel exploit, il faut non seulement être très bon mais aussi être capable de durer au plus haut-niveau.
Un objectif : l'or olympique
C'est ce que réalise le kayakiste du SPN Vernon, Sébastien Jouve qui a déjà connu l'ivresse des jeux à Pékin (2008) où il a fini 7ème et à Londres (2012) où il a malheureusement terminé au pied du podium (4e). Comme il progresse de trois places à chacune de ses participations aux Jeux Olympiques, on l'attend cette fois sur la plus haute marche du podium à Rio !
Mardi matin sur la base nautique des Tourelles à Vernon, une petite cérémonie était organisée pour lui souhaiter bonne chance pour les jeux. Parmi ses supporters, le Président du Département de l'Eure, Sébastien Lecornu qui a rappelé l'engagement de tout le territoire derrière un athlète sain et sympathique : "Quand un athlète de niveau mondial, qui peut gagner une médaille aux Jeux, doit espacer ses séances de kiné parce qu'il ne peut plus les payer, quelque chose ne tourne pas rond".
"Aider Sébastien Jouve à bien se préparer, c'est une décision que le Département a prise très tôt. Cela a été d'autant plus naturel qu'on est fiers de son parcours et que c'est un athlète qui incarne de belles valeurs du sport et de la vie."
Dispositif d'aide au haut-niveau
Pour se préparer à ces Jeux de Rio, Sébastien Jouve a pu compter sur l'aide du département de l'Eure qui a lancé un nouveau dispositif d'aide pour accompagner les athlètes eurois de haut-niveau.
Un soutien dans la durée du Département qu'apprécie le sélectionné olympique. "On n'est pas un sport pro, alors on a besoin d'aide", confie Sébastien Jouve. "Pour être compétitifs au plus haut niveau, il faut disposer de trois kayaks… qui valent 4000€ pièce", détaille-t-il. Très sincèrement, je n'aurais pas voulu d'un partenaire qui soit apparu au dernier moment, juste pour me serrer la main au moment où je monte dans l'avion pour Rio. Là je me sens soutenu depuis le début de ma préparation olympique. Vous savez, l'entraînement c'est fondamental mais le soutien de l'entourage, de la famille, du club, du département, c'est très important aussi."
"Il faut que je sois performant"
A Rio, Sébastien sera associé au vice-champion du monde du 200 mètres Maxime Beaumont (Boulogne-sur-Mer). Avec le duo Jouve-Beaumont, le kayak français devrait ressembler à une sorte de "hors-bord" qui vise clairement l'or olympique : "J'ai la chance de faire équipe avec Maxime Beaumont qui est vice-champion du monde en titre. Vu son niveau actuel et le mien, notre potentiel de médailles est bien réel. Moi, j'ai tout mis en place pour bien préparer ces jeux. Il faut que je sois performant, là-dessus je ne me donne pas le choix."
Rien ne sera facile car aux Jeux il faut se méfier de tous les adversaires et notamment des kayakistes des ex-pays de l'Est qui investissent beaucoup sur leurs athlètes dans cette discipline. " C'est clair, il ne faudra sous-estimer personne. Ce sera à nous de saisir notre chance", estime Sébastien Jouve.