Selon le ministère de l'Intérieur, 148 femmes sont mortes en 2012, victimes de leur conjoint ou ex-conjoint (Photo d'illustration)
VAL-DE-REUIL (Eure) - Alors que la ministre des Droits des femmes vient d'annoncer de nouvelles mesures pour combattre les violences faites aux femmes, un homme de 26 ans n'a pas hésité à frapper son ex-compagne en lui assénant un violent coup de tête.
Les faits sont survenus le 2 décembre en début de soirée, au domicile de la jeune femme à Val-de-Reuil. C'est elle même qui a alerté police-secours, après son ex-compagnon lui a fracturé le nez d'un coup de "boule". Le médecin qui a délivré un certificat de 10 jours d'ITT (incapacité totale de travail).
Il reconnaît les violences
Son agresseur, qui était toujours dans l'appartement de la victime, a été interpellé sur le champ et placé en garde à vue à l'hôtel de police de Val-de-Reuil/Louviers. Il a reconnu les faits.
Au cours de l'audition, il a expliqué aux policiers qu'il avait été chercher sa fillette de quatre ans à la sortie de l'école, mais qu'on lui avait refusé le droit de l'emmener. Il s'est alors rendu directement au domicile de son ex-compagne pour exprimer sa colère.
Une colère brutale qui l'a conduit ce mercredi matin au palais de justice d'Evreux, pour être présenté à un magistrat du parquet qui devait lui signifier sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Jugé dans l'après-midi, le mis en cause a écopé d'une peine de quatre mois de prison ferme, sans mandat de dépôt.
Déjà frappée et menacée de mort
L'ex-compagnon devra également répondre d'autres faits de violence à l'encontre de la mère de sa fillette. La jeune femme a en effet déclaré aux policiers qu'elle avait déjà été victime de violences le 17 octobre dernier. Au cours d'une énième dispute à propos de l'enfant, elle avait reçu deux coups de poing au visage, ce qui lui avait valu deux jours d'ITT.
Au cours de son audition, elle a indiqué vouloir déposer une plainte pour des menaces de mort proférées par son ex-compagnon entre le 14 et 30 octobre dernier.
Les faits sont survenus le 2 décembre en début de soirée, au domicile de la jeune femme à Val-de-Reuil. C'est elle même qui a alerté police-secours, après son ex-compagnon lui a fracturé le nez d'un coup de "boule". Le médecin qui a délivré un certificat de 10 jours d'ITT (incapacité totale de travail).
Il reconnaît les violences
Son agresseur, qui était toujours dans l'appartement de la victime, a été interpellé sur le champ et placé en garde à vue à l'hôtel de police de Val-de-Reuil/Louviers. Il a reconnu les faits.
Au cours de l'audition, il a expliqué aux policiers qu'il avait été chercher sa fillette de quatre ans à la sortie de l'école, mais qu'on lui avait refusé le droit de l'emmener. Il s'est alors rendu directement au domicile de son ex-compagne pour exprimer sa colère.
Une colère brutale qui l'a conduit ce mercredi matin au palais de justice d'Evreux, pour être présenté à un magistrat du parquet qui devait lui signifier sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Jugé dans l'après-midi, le mis en cause a écopé d'une peine de quatre mois de prison ferme, sans mandat de dépôt.
Déjà frappée et menacée de mort
L'ex-compagnon devra également répondre d'autres faits de violence à l'encontre de la mère de sa fillette. La jeune femme a en effet déclaré aux policiers qu'elle avait déjà été victime de violences le 17 octobre dernier. Au cours d'une énième dispute à propos de l'enfant, elle avait reçu deux coups de poing au visage, ce qui lui avait valu deux jours d'ITT.
Au cours de son audition, elle a indiqué vouloir déposer une plainte pour des menaces de mort proférées par son ex-compagnon entre le 14 et 30 octobre dernier.
Pour lutter contre les violences faites aux femmes
Le nouveau plan triennal présenté le 22 novembre par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, prévoit de doubler les moyens (66 millions d'euros), avec notamment des mesures visant à favoriser les plaintes. Il prévoit aussi de créer 1.650 places d'hébergement d'urgence dédiées pour les femmes victimes de violences d'ici 2017.
Le nouveau plan triennal présenté le 22 novembre par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, prévoit de doubler les moyens (66 millions d'euros), avec notamment des mesures visant à favoriser les plaintes. Il prévoit aussi de créer 1.650 places d'hébergement d'urgence dédiées pour les femmes victimes de violences d'ici 2017.