Il menaçait de tout faire péter ! Un habitant de la rue Hélène au Havre (Seine-Maritime) a suscité une vive émotion parmi ses voisins. Cet homme de 53 ans, fortement alcoolisé, a menacé en pleine nuit de lundi à mardi de faire exploser son appartement avec une bouteille de gaz.
Il est minuit et demi, lorsqu'un appel parvient au standard de police-secours. L'interlocuteur est un habitant du quartier. Il affirme qu'un de ses voisins aurait "ouvert une bouteille de gaz". Plus inquiétant, l'homme aurait déclaré par sa fenêtre : « Alerte attentat, je vais tout faire péter ».
Il est minuit et demi, lorsqu'un appel parvient au standard de police-secours. L'interlocuteur est un habitant du quartier. Il affirme qu'un de ses voisins aurait "ouvert une bouteille de gaz". Plus inquiétant, l'homme aurait déclaré par sa fenêtre : « Alerte attentat, je vais tout faire péter ».
La bouteille de gaz était vide
Plusieurs équipages du commissariat du Havre arrivent au pied de l'immeuble. Les policiers retrouvent au sol le capuchon de protection d'une bouteille de gaz que le quinquagénaire a jeté depuis son appartement. Un périmètre de sécurité est établi. De leur côté, les sapeurs-pompiers procèdent à des mesures afin de détecter une éventuelle présence de gaz au niveau du logement.
Les hommes de la brigade anti-criminalité sont positionnés eux-aussi sur le perron. Les pompiers frappent à la porte, l'homme leur ouvre et les policiers en profitent alors pour s'engouffrer dans la brèche et neutraliser le suspect. L'inspection de l'appartement permet de découvrir une bonbonne de gaz mais elle est entièrement vide.
Les hommes de la brigade anti-criminalité sont positionnés eux-aussi sur le perron. Les pompiers frappent à la porte, l'homme leur ouvre et les policiers en profitent alors pour s'engouffrer dans la brèche et neutraliser le suspect. L'inspection de l'appartement permet de découvrir une bonbonne de gaz mais elle est entièrement vide.
2 ans de prison et 30 000 € d'amende
En garde à vue, le quinquagénaire a reconnu les faits, sans les expliquer véritablement. Selon lui, il aurait agi ainsi en raison de son alcoolisation. Il a d'ailleurs refusé de se soumettre au dépistage d'alcoolémie.
Le mis en cause a été remis en liberté. Il sera jugé en septembre 2019 devant le tribunal correctionnel du Havre pour « divulgation d'une fausse information dans le but de faire croire à un sinistre de nature à provoquer l'intervention inutile des secours », indique-t-on de source judiciaire.
Ces faits sont punis de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.
Le mis en cause a été remis en liberté. Il sera jugé en septembre 2019 devant le tribunal correctionnel du Havre pour « divulgation d'une fausse information dans le but de faire croire à un sinistre de nature à provoquer l'intervention inutile des secours », indique-t-on de source judiciaire.
Ces faits sont punis de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.