Nicolas Rouly, premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de Seine-Maritime prend acte de la décision d'Alain Juppé de renoncer à se présenter à l'élection présidentielle. "Cette annonce n'est pas surprise" mais à ses yeux "elle accentue la cacophonie à droite".

"Celle-ci empêche aujourd’hui le débat de fond", estime-t-il. "Elle masque le projet profondément conservateur et anti-social de la droite. Il est urgent de passer à la confrontation des idées et des programmes".

Pour l'ex-président du département de Seine-Maritime "ce n’est une bonne nouvelle pour personne. En ajoutant, jour après jour, de nouveaux épisodes à son vaudeville, la droite renforce la défiance envers les politiques. Elle contribue à épaissir le rideau de fumée qui empêche tout débat sur le fond."

"Il est urgent que le principal parti d’opposition sorte de ses querelles internes", martele Nicolas Rouly. "La campagne présidentielle pourra alors se poursuivre sur les idées. Le projet porté par Benoit Hamon y prendra toute sa place. Transparence de la vie publique, protection de l’environnement, priorité à l’éducation et l’emploi, renforcement des solidarités, et du pouvoir d’achat, autant de sujets sur lesquels notre candidat propose là où d’autres réduisent, détruisent ou privatisent."

Pour leur part, indique le premier secrétaire du PS, "dans les jours et semaines qui viennent, les militants socialistes poursuivront leur campagne sur le terrain." A cet effet, un meeting, "temps fort de la campagne en Seine-Maritime", aura lieu vendredi 10 mars prochain au Havre, annonce-t-il.