Anthony Dubromel sera-t-il dans le box des accusés de la cour d'assises de l'Orne, ce mercredi matin ? Rien n'est n'est moins sûr. Le meurtrier présumé de la petite Clara, 4 ans et demi, dont le corps sans vie avait été retrouvé en février 2010, à Sainte-Marguerite de l'Autel, dans l'Eure, a tenté de se donner la mort dans la nuit de dimanche à lundi à la maison d'arrêt du Mans (Sarthe). Le beau-père de la petite victime était toujours hospitalisé hier, mais ses jours ne sont pas en danger.
La question se posera ce matin à l'ouverture des débats de savoir si l'accusé, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, est médicalement en capacité d'être jugé ou si le procès doit être reporté.
"Une volonté de tuer"
L'affaire de la petite Clara avait suscité une vive émotion en février 2010. La fillette avait été violemment frappée dans la salle de bains par son beau-père qui l'avait ensuite laissée mourir dans le coffre de sa voiture abandonnée à Sainte-Marguerite de l'Autel. Pour le procureur de la République de Caen, les faits - les coups portés à la fillette - démontraient qu'il y avait volonté de tuer.
C'est la mère de Clara qui avait alerté la gendarmerie, inquiète de ne trouver personne en rentrant chez elle à Glos-la-Ferrière (Orne). Des recherches avaient alors été entreprises et le signalement de la voiture de son compagnon largement diffusé. Le véhicule était finalement découvert abandonné à la lisière d'un bois à une trentaine de kilomètres de là, dans le département voisin de l'Eure, dans la nuit du 10 au 11 février 2010.
" J'ai pété un plomb"
En ouvrant le coffre, les gendarmes avaient découvert la fillette. Elle était morte. Le conducteur de la voiture, lui, était introuvable. Il sera interpellé quatre jours plus tard à La Vieille-Lyre, réfugié dans la cave d'une maison dans laquelle il s'était introduit en brisant une vitre. L'homme portait deux plaies au niveau du ventre sans doute provoquées par une arme blanche.
Les premiers éléments de l'enquête avaient permis d'apprendre qu'Anthony Dubromel avec laissé un message à sa compagne. Il déclarait avoir "pété un plomb" sans autres explications. Lors de ses auditions successives, le meurtrier présumé avait expliqué que la fillette était encore vivante lorsqu'il l'avait placée dans le coffre de la voiture.
Le beau-père de Clara n'était pas dépressif et le couple n'avait pas de problème particulier, avait déclaré le procureur de la République d'Argentan à l'époque du drame.
Au cours de l'instruction, le meurtrier présumé aurait reconnu les faits mais pas l'intention de tuer. Et être dans une phase dépressive conjugué à des problèmes personnels.
La question se posera ce matin à l'ouverture des débats de savoir si l'accusé, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, est médicalement en capacité d'être jugé ou si le procès doit être reporté.
"Une volonté de tuer"
L'affaire de la petite Clara avait suscité une vive émotion en février 2010. La fillette avait été violemment frappée dans la salle de bains par son beau-père qui l'avait ensuite laissée mourir dans le coffre de sa voiture abandonnée à Sainte-Marguerite de l'Autel. Pour le procureur de la République de Caen, les faits - les coups portés à la fillette - démontraient qu'il y avait volonté de tuer.
C'est la mère de Clara qui avait alerté la gendarmerie, inquiète de ne trouver personne en rentrant chez elle à Glos-la-Ferrière (Orne). Des recherches avaient alors été entreprises et le signalement de la voiture de son compagnon largement diffusé. Le véhicule était finalement découvert abandonné à la lisière d'un bois à une trentaine de kilomètres de là, dans le département voisin de l'Eure, dans la nuit du 10 au 11 février 2010.
" J'ai pété un plomb"
En ouvrant le coffre, les gendarmes avaient découvert la fillette. Elle était morte. Le conducteur de la voiture, lui, était introuvable. Il sera interpellé quatre jours plus tard à La Vieille-Lyre, réfugié dans la cave d'une maison dans laquelle il s'était introduit en brisant une vitre. L'homme portait deux plaies au niveau du ventre sans doute provoquées par une arme blanche.
Les premiers éléments de l'enquête avaient permis d'apprendre qu'Anthony Dubromel avec laissé un message à sa compagne. Il déclarait avoir "pété un plomb" sans autres explications. Lors de ses auditions successives, le meurtrier présumé avait expliqué que la fillette était encore vivante lorsqu'il l'avait placée dans le coffre de la voiture.
Le beau-père de Clara n'était pas dépressif et le couple n'avait pas de problème particulier, avait déclaré le procureur de la République d'Argentan à l'époque du drame.
Au cours de l'instruction, le meurtrier présumé aurait reconnu les faits mais pas l'intention de tuer. Et être dans une phase dépressive conjugué à des problèmes personnels.
Le drame s'est noué entre Glos-la-Ferrière, Sainte-Marguerite de l'Autel et La Vieille-Lyre
Voir la carte Google Maps des lieux où s'est noué le drame dans la nuit du 10 au 11 février 2010