Christian et Patricia Larson possédaient une belle propriété à Angerville-la-Malet, en plein coeur du pays de Caux
ENQUÊTE - Alors que les gendarmes continuent leurs investigations et se refusent à tout commentaire sur le drame d'Angerville-la- Martel, dans le pays de Caux, infonormandie en sait un peu plus sur les circonstances dans lesquelles Christian et Patricia Larson sont morts.
Il s'agirait d'un drame de la jalousie. Le mari trompé qui tue sa femme d'un coup de fusil de chasse et retourne l'arme contre lui. Un scénario malheureusement classique.
Tués la nuit de la Saint-Valentin
L'arme a été retrouvée sur la scène de crime et va faire l'objet d'une expertise balistique. Selon les premiers examens cliniques des corps effectués par le médecin légiste, la mort des deux commerçants fécampois remonterait à la nuit de la Saint Valentin, celle de jeudi à vendredi.
Ce n'est que samedi en milieu d'après-midi que des amis du couple, inquiets de ne pas avoir de leurs nouvelles, a d'abord téléphoné puis, sans réponse, s'est rendu dans la propriété cossue de Christian et Patricia Larson, dans le hameau de Daubeuf à Angerville-la-Martel. La porte était fermée de l'intérieur et les volets étaient clos, mais les véhicules du couple étaient là. Intuitivement ils ont alors alerté la gendarmerie.
Une liaison extra-conjugale ?
Quand les secours sont arrivés, ils ont découvert les deux corps baignant dans une mare de sang. Le fusil reposait à terre à côté du commerçant. Les enquêteurs ont conclu rapidement, de même que le médecin légiste, à la thèse de l'homicide volontaire suivi d'un suicide.
Pourquoi Christian Larson, un chef d'entreprise aux affaires florissantes, en serait-il arrivé à commettre l'irréparable ? Selon nos informations, il soupçonnait son épouse d'avoir une liaison extra-conjugale. Patricia, qui aurait eu 60 ans en juillet prochain, lui a-t-elle annoncé son désir de le quitter en cette soirée de la Saint Valentin ? Ce qui aurait conduit le mari trompé à saisir son arme et à tuer son épouse, avant de se donner la mort.
Un examen des corps aura lieu en ce début de semaine à l'institut médico-légal de Rouen.
A la tête d'une belle entreprise
A Angerville-la Martel où le couple possédait une belle propriété et roulait dans des voitures de luxe, personne ne comprend. "C'est très surprenant d'apprendre ce qui s'est passé", commente un habitant de la commune, encore sous le coup de l'émotion. Christian et Patricia Larson étaient des "gens très discrets, qui vivaient en retrait de la vie communale" confirme le maire Laurent Vasset.
Ils étaient à la tête d'une belle entreprise, la société Baikal qui exploite l'enseigne Bricomarché, boulevard de la République à Fécamp.
En 2009, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 6 545 000 euros et employait alors 35 salariés. Lui en était le président, son épouse la directrice générale. Christian Larson était également gérant de la société civile immobilière Letis, dont le siège social est à Angerville-la-Martel.
Il s'agirait d'un drame de la jalousie. Le mari trompé qui tue sa femme d'un coup de fusil de chasse et retourne l'arme contre lui. Un scénario malheureusement classique.
Tués la nuit de la Saint-Valentin
L'arme a été retrouvée sur la scène de crime et va faire l'objet d'une expertise balistique. Selon les premiers examens cliniques des corps effectués par le médecin légiste, la mort des deux commerçants fécampois remonterait à la nuit de la Saint Valentin, celle de jeudi à vendredi.
Ce n'est que samedi en milieu d'après-midi que des amis du couple, inquiets de ne pas avoir de leurs nouvelles, a d'abord téléphoné puis, sans réponse, s'est rendu dans la propriété cossue de Christian et Patricia Larson, dans le hameau de Daubeuf à Angerville-la-Martel. La porte était fermée de l'intérieur et les volets étaient clos, mais les véhicules du couple étaient là. Intuitivement ils ont alors alerté la gendarmerie.
Une liaison extra-conjugale ?
Quand les secours sont arrivés, ils ont découvert les deux corps baignant dans une mare de sang. Le fusil reposait à terre à côté du commerçant. Les enquêteurs ont conclu rapidement, de même que le médecin légiste, à la thèse de l'homicide volontaire suivi d'un suicide.
Pourquoi Christian Larson, un chef d'entreprise aux affaires florissantes, en serait-il arrivé à commettre l'irréparable ? Selon nos informations, il soupçonnait son épouse d'avoir une liaison extra-conjugale. Patricia, qui aurait eu 60 ans en juillet prochain, lui a-t-elle annoncé son désir de le quitter en cette soirée de la Saint Valentin ? Ce qui aurait conduit le mari trompé à saisir son arme et à tuer son épouse, avant de se donner la mort.
Un examen des corps aura lieu en ce début de semaine à l'institut médico-légal de Rouen.
A la tête d'une belle entreprise
A Angerville-la Martel où le couple possédait une belle propriété et roulait dans des voitures de luxe, personne ne comprend. "C'est très surprenant d'apprendre ce qui s'est passé", commente un habitant de la commune, encore sous le coup de l'émotion. Christian et Patricia Larson étaient des "gens très discrets, qui vivaient en retrait de la vie communale" confirme le maire Laurent Vasset.
Ils étaient à la tête d'une belle entreprise, la société Baikal qui exploite l'enseigne Bricomarché, boulevard de la République à Fécamp.
En 2009, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 6 545 000 euros et employait alors 35 salariés. Lui en était le président, son épouse la directrice générale. Christian Larson était également gérant de la société civile immobilière Letis, dont le siège social est à Angerville-la-Martel.