SEINE-MARITIME. Que s'est-il réellement passé samedi matin devant La Luna, la boite de nuit de la rue de Saint-Etienne-des-Tonneliers à Rouen ? Vers 5 heures, le standard de police secours est alerté par des videurs de la discothèque qu'ils viennent d'être menacés par un homme armé d'un révolver. Ils racontent que l'agresseur s'est débarassé d'un téléphone portable avant de monter à bord d'une Peugeot 307 où l'attendent des complices.
L'arme n'a pas été retrouvée
Tandis qu'une patrouille se rend sur place, un message précisant le signalement du véhicule et de l'individu est diffusé sur les ondes de la police. Un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) remarque rapidement la 307 suspecte qui roule sur la Sud III en direction de Grand-Quevilly. Quatre hommes sont à bord. Le véhicule est intercepté sans difficulté. Les occupants, dont le conducteur, sont en état d'ivresse.
Au cours du contrôle, les policiers identifient le passager avant droit comme étant l'homme décrit par les videurs de La Luna. Ce dernier, âgé de 31 ans et originaire de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, est interpellé et ramené à l'hôtel de police où il est placé en garde à vue pour violences volontaires avec arme. Sauf que, les investigations n'ont pas permis de retrouver cette arme.
C'était une bombe lacrymogène
L'exploitation de la vidéosurveillance de la discothèque n'établit pas en effet la présence d'une arme de poing au moment où les vigiles auraient été menacés, indique une source proche de l'enquête. Lors de son audition le mis en cause aurait affirmé avoir menacé les videurs avec une bouteille de parfum. En vérité, il a fini par reconnaître qu'il s'agissait d'une bombe lacrymogène.
Néanmoins, afin de faire toute la lumière sur cette affaire, le procureur de la République adjoint, Jean-Claude Belot, a prolongé de 24 heures la garde à vue du suspect. Le mis en cause a finalement été remis en liberté ce dimanche après-midi. Il fera l'objet prochainement d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel.
L'arme n'a pas été retrouvée
Tandis qu'une patrouille se rend sur place, un message précisant le signalement du véhicule et de l'individu est diffusé sur les ondes de la police. Un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) remarque rapidement la 307 suspecte qui roule sur la Sud III en direction de Grand-Quevilly. Quatre hommes sont à bord. Le véhicule est intercepté sans difficulté. Les occupants, dont le conducteur, sont en état d'ivresse.
Au cours du contrôle, les policiers identifient le passager avant droit comme étant l'homme décrit par les videurs de La Luna. Ce dernier, âgé de 31 ans et originaire de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, est interpellé et ramené à l'hôtel de police où il est placé en garde à vue pour violences volontaires avec arme. Sauf que, les investigations n'ont pas permis de retrouver cette arme.
C'était une bombe lacrymogène
L'exploitation de la vidéosurveillance de la discothèque n'établit pas en effet la présence d'une arme de poing au moment où les vigiles auraient été menacés, indique une source proche de l'enquête. Lors de son audition le mis en cause aurait affirmé avoir menacé les videurs avec une bouteille de parfum. En vérité, il a fini par reconnaître qu'il s'agissait d'une bombe lacrymogène.
Néanmoins, afin de faire toute la lumière sur cette affaire, le procureur de la République adjoint, Jean-Claude Belot, a prolongé de 24 heures la garde à vue du suspect. Le mis en cause a finalement été remis en liberté ce dimanche après-midi. Il fera l'objet prochainement d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel.