La Russie (ici le président Poutine) est à la 148e place sur 180 pays au classement de la Liberté de la presse (Photo : RSF)
De toutes les publications de Reporters sans frontières (RSF), il en est une qui fait réagir les chefs d'Etats et suscite l'anxiété des gouvernements.
« Cette publication vaut chaque année plus de pressions (et d’applaudissements) à l'association des journalistes », explique Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. « C’est aussi cette publication qui permet de faire évoluer les législations, parce qu’elle est reprise par les organisations internationales et les plus grands médias ».
L’affaire Snowden, le conflit syrien, ou encore la communication agressive du Bahreïn et l’impunité des pétrodollars ont marqué l’année 2013 et bousculé les hiérarchies.
On découvre aussi dans cette publication « les pays qui s'abîment dans les profondeurs de la censure, et ceux qui progressent sur le chemin de la liberté d'informer, celle qui permet de vérifier l'existence de toutes les autres ».
Ce classement (la France est à la 39e place en 2014 alors qu'elle était à la 37e place en 2013) fait l’objet de centaines d’articles dans la presse internationale, de réactions officielle de chefs d’Etats, de gouvernements, ulcérés ou satisfaits, en tout cas conscients de son impact. Des organisations internationales, telles que les Nations Unies et la Banque mondiale, et de nombreuses chancelleries en tirent argument pour exercer des pressions en faveur du respect des droits de l’homme.
« L’intensité des réactions prouve l’influence du classement », observe Christophe Deloire.
Voir ici la carte du classement mondial de la liberté de la presse
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- En 2014, la Journée internationale de la Liberté de la presse aura lieu le 3 mai.