La nouvelle est tombée, brutalement, ce jeudi matin vers 10 h 30 : Georges Moustaki est mort. Il avait 79 ans.

Celui que l'on surnommait le "métèque" en raison de ses origines grecques (il en avait fait une chanson : "Avec ma gueule de métèque"), avait quitté définitivement la scène en 2009 à cause d'une maladie des bronches incurable. Il était à la tête d'un répertoire conséquent de plus de trois cents chansons. Moustaki a été chanté par les plus grands : Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani...

Sa mort a rapidement suscité des réactions sur les réseaux sociaux : "Mort d'un métèque de grand talent dont les chansons m'ont toujours accompagné. Tristesse", écrit sur son compte Twitter Laurent Bonnaterre, directeur de cabinet du président de la communauté d'agglomération de Rouen, Elbeuf et Austreberthe (CREA).

"Insatiable Métèque, vous voilà désormais "impalpable grain de sable dans le vent (Eluard). Salut, Milord", twette pour sa part Christiane Taubira, ministre de la Justice.

L'hommage de François Hollande à "un parolier exceptionnel"

François Hollande a manifesté sa tristesse en apprenant la disparition de Georges Moustaki : "Je salue un immense artiste, dont les chansons populaires et engagées auront marqué plusieurs générations de Français", déclare-t-il sur le site de l'Elysée.

"Georges MOUSTAKI revendiquait la richesse de ses origines marquées par l’Europe et la Méditerranée : il en avait fait, avec « Le Métèque » une chanson inoubliable.

Parolier exceptionnel, il a inspiré certains des plus grands chanteurs de la seconde moitié du XXème siècle, comme Edith Piaf, Yves Montand, Barbara ou Serge Reggiani.

Il avait créé avec le public une relation très particulière, fondée sur la puissance de son talent, sur la sincérité de ses engagements et sur la force de sa présence sur scène".