Les quatre gilets jaunes ont été poursuivis pour dégradations volontaires de bien public par incendie - illustration © DDSP/Twitter
Lors de la manifestation de samedi, à Rouen, quatre "gilets jaunes" ont été interpellés pour dégradations volontaires de bien privé par incendie. Après prolongation de leur garde à vue dimanche, ils ont été déférés lundi devant un magistrat du parquet de Rouen qui leur a notifié une comparution immédiate pour le jour même devant le tribunal correctionnel.
Trois des mis en cause, âgés de 19 ans, sont originaires de l'Eure (Aubevoye, Saint-Julien-de-la-Liègue et Gaillon). Ils avaient été interpellés par des policiers de la formation motocycliste urbaine (FMU). Le quatrième, âgé de 30 ans et domicilié à Rouen, avait été arrêté par la brigade anti-criminalité.
Trois des mis en cause, âgés de 19 ans, sont originaires de l'Eure (Aubevoye, Saint-Julien-de-la-Liègue et Gaillon). Ils avaient été interpellés par des policiers de la formation motocycliste urbaine (FMU). Le quatrième, âgé de 30 ans et domicilié à Rouen, avait été arrêté par la brigade anti-criminalité.
Journalistes agressés : jugement le 10 avril
Tous les quatre ont été condamnés à des peines de prison : 8 mois dont 4 avec sursis pour celui de Gaillon, 3 mois pour ceux d'Aubevoye et de Saint-Julien-de-la-Liègue. Seul le rouennais, sous le coup d'une peine antérieure de deux mois de prison à exécuter, a été écroué à la prison Bonne Nouvelle.
Pour les dégradations volontaires, il sera jugé ultérieurement en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), probablement après avoir purgé sa peine.
A signaler que cinq des six gilets jaunes impliqués dans l'agression de deux journalistes de LCI et de leurs gardes du corps le samedi 12 janvier dernier également à Rouen ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, à l'issue de leur garde à vue. Ils seront jugés le 10 avril prochain.
Pour les dégradations volontaires, il sera jugé ultérieurement en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), probablement après avoir purgé sa peine.
A signaler que cinq des six gilets jaunes impliqués dans l'agression de deux journalistes de LCI et de leurs gardes du corps le samedi 12 janvier dernier également à Rouen ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, à l'issue de leur garde à vue. Ils seront jugés le 10 avril prochain.