Les agresseurs ont été interpellés et placés en détention en attendant leur procès le 25 mai devant le tribunal correctionnel du Havre (Illustration@infonormandie)
L'auteur de trois violentes agressions sur des personnes âgées du Havre (Seine-Maritime) a été interpellé par la brigade criminelle. Il a reconnu les faits. Il a été incarcéré au centre pénitentaire à Saint-Aubin-Routot jusqu'à son procès qui est prévu le 25 mai. Un complice a également été écroué.
La brigade criminelle de la sûreté urbaine du Havre a mis tous les moyens à sa dispsotion pour mettre fin au plus vite aux agissements d'auteurs d'agressions dont les cibles étaient des personnes âgées. En une dizaine de jours, trois d'entre elles ont été brutalisées et dévalisées à leur domicile.
Col du fémur brisé : 30 jours d'ITT
La série débute le 13 avril, peu avant midi. Alors qu'elle revient de faire ses courses, une femme de 86 ans est poussée brutalement dans son logement par un individu qui semble l'avoir suivie. L'agresseur la projette à terre et lui brise le col du fémur. Le malfaiteur s'empresse alors de lui voler sa carte bancaire et n'hésite pas à la menacer pour lui extorquer son code secret.
L'octogénaire est transportée à l'hôpital et se voit délivrer 30 jours d'interruption temporaire de travail (ITT).
Attachée avec un câble d'antenne
Dix plus plus tard, le même scénario se reproduit dans un autre quartier du Havre, toujours dans le même créneau horaire. Une femme de 89 ans, s'apprête à rentrer chez elle, après avoir fait ses courses, lorsqu'un indivdu la pousse violemment à l'intérieur de son logement. La vieille dame trébuche et se retrouve au sol. Le malfaiteur la relève et l'attache avec un cable d'antenne de télévision. Sous la menace toujours, il l'oblige à lui remettre sa carte bancaire ainsi que le code secret (l'octogénaire fournira un faux numéro).
Blessée et fortement choquée, la victime se voit délivrer un certificat médical avec 6 jours d'ITT.
A califourchon sur sa victime
Le 26 avril, vers 11h30, une femme de 88 ans est agressée, alors qu'elle revient de faire ses courses, par deux individus cette fois qui l'ont suivie jusqu'à son domicile. L'octogénaire est contrainte de s'allonger sur le sol et tandis qu'un des inconnus la neutralise en se mettant à califourchon sur elle, son complice fouille les pièces de la maison. Ils repartiront avec une centaine d'euros en liquide.
La brigade criminelle de la sûreté urbaine du Havre a mis tous les moyens à sa dispsotion pour mettre fin au plus vite aux agissements d'auteurs d'agressions dont les cibles étaient des personnes âgées. En une dizaine de jours, trois d'entre elles ont été brutalisées et dévalisées à leur domicile.
Col du fémur brisé : 30 jours d'ITT
La série débute le 13 avril, peu avant midi. Alors qu'elle revient de faire ses courses, une femme de 86 ans est poussée brutalement dans son logement par un individu qui semble l'avoir suivie. L'agresseur la projette à terre et lui brise le col du fémur. Le malfaiteur s'empresse alors de lui voler sa carte bancaire et n'hésite pas à la menacer pour lui extorquer son code secret.
L'octogénaire est transportée à l'hôpital et se voit délivrer 30 jours d'interruption temporaire de travail (ITT).
Attachée avec un câble d'antenne
Dix plus plus tard, le même scénario se reproduit dans un autre quartier du Havre, toujours dans le même créneau horaire. Une femme de 89 ans, s'apprête à rentrer chez elle, après avoir fait ses courses, lorsqu'un indivdu la pousse violemment à l'intérieur de son logement. La vieille dame trébuche et se retrouve au sol. Le malfaiteur la relève et l'attache avec un cable d'antenne de télévision. Sous la menace toujours, il l'oblige à lui remettre sa carte bancaire ainsi que le code secret (l'octogénaire fournira un faux numéro).
Blessée et fortement choquée, la victime se voit délivrer un certificat médical avec 6 jours d'ITT.
A califourchon sur sa victime
Le 26 avril, vers 11h30, une femme de 88 ans est agressée, alors qu'elle revient de faire ses courses, par deux individus cette fois qui l'ont suivie jusqu'à son domicile. L'octogénaire est contrainte de s'allonger sur le sol et tandis qu'un des inconnus la neutralise en se mettant à califourchon sur elle, son complice fouille les pièces de la maison. Ils repartiront avec une centaine d'euros en liquide.
Les enquêteurs de la brigade criminelle ne tardent à réunir un certain nombre d'éléments. C'est ainsi qu'ils découvrent que la carte bancaire dérobée lors de la première agression, le 13 avril, a été utilisée dans un centre commercial de la ville. L'exploitation de la vidéosurveillance du magasin permet d'identifier deux individus. Des images sont extraites et diffusées à toutes les patrouilles. Les deux suspects sont connus très défavorablement des services de police. Le principal mis en cause est un sans domicile fixe (SDF) de 42 ans. L'autre homme est âgé de 43 ans.
Son téléphone portable a parlé pour lui
Rapidement, les policiers font un rapprochement entre ces deux hommes et les trois agressions. Le téléphone portable du SDF a été précisément localisé à proximité et à l'heure de chacune des agressions. A partir de là, il est mis sous surveillance ce qui permet de le géolocaliser quasiment en temps réel. Le 2 mai, vers 10 heures, l'individu est interpellé sur la voie publique au Havre. Le deuxième est quant à lui extrait de sa cellule à la maison d'arrêt de Rouen où il a été incarcaré entre temps pour d'autres faits.
Les deux agresseurs présumés sont placés en grade à vue et longuement entendus. Le SDF reconnait les faits, d'abord ceux du 13 et 26 avril, puis ceux du 23. Il raconte aux policiers avoir choisi de s'attaquer à des personnes âgées du fait de leur vulnérabilité. Il a justitifé ces agressions par un besoin d'argent pour acheter de l'héroïne.
Ecroués tous les deux
Son complice a nié en bloc toute implication dans ces agressions, il a seulement consenti à reconnaitre le recel de la carte bancaire volée le 13 avril.
Déférés au palais de justice du Havre en vue d'une comparution immédiate, les deux suspects ont demandé un délai pour préparer leur défense. Leur procès a donc été reportée au 25 mai. En attendant, l'un a été placé en détention provisoire à la prison de Saint-Aubin-Routot, le second a regagné sa cellule à la prison Bonne Nouvelle de Rouen.
Son téléphone portable a parlé pour lui
Rapidement, les policiers font un rapprochement entre ces deux hommes et les trois agressions. Le téléphone portable du SDF a été précisément localisé à proximité et à l'heure de chacune des agressions. A partir de là, il est mis sous surveillance ce qui permet de le géolocaliser quasiment en temps réel. Le 2 mai, vers 10 heures, l'individu est interpellé sur la voie publique au Havre. Le deuxième est quant à lui extrait de sa cellule à la maison d'arrêt de Rouen où il a été incarcaré entre temps pour d'autres faits.
Les deux agresseurs présumés sont placés en grade à vue et longuement entendus. Le SDF reconnait les faits, d'abord ceux du 13 et 26 avril, puis ceux du 23. Il raconte aux policiers avoir choisi de s'attaquer à des personnes âgées du fait de leur vulnérabilité. Il a justitifé ces agressions par un besoin d'argent pour acheter de l'héroïne.
Ecroués tous les deux
Son complice a nié en bloc toute implication dans ces agressions, il a seulement consenti à reconnaitre le recel de la carte bancaire volée le 13 avril.
Déférés au palais de justice du Havre en vue d'une comparution immédiate, les deux suspects ont demandé un délai pour préparer leur défense. Leur procès a donc été reportée au 25 mai. En attendant, l'un a été placé en détention provisoire à la prison de Saint-Aubin-Routot, le second a regagné sa cellule à la prison Bonne Nouvelle de Rouen.