Les deux affaires se sont déroulées aux Mureaux, à quelques jours d’intervalle, entre le 19 et 23 août dernier. Dans les deux cas, les procédures ont été confiées à l’Unité de protection sociale de la Sûreté urbaine du commissariat des Mureaux.
Enceinte de deux mois
Dans le premier cas, le mis en cause, en situation irrégulière sur le territoire français, a cassé une fenêtre et enfoncé la porte du domicile de sa concubine. Il a ensuite porté un coup de poing à la jeune femme, enceinte de deux mois, et lui a lancé son téléphone portable. Il en a profité pour lui dérober sa carte de crédit et ses papiers d’identité.
La victime a refusé de se rendre à l’Unité médico-judiciaire pour faire constater les blessures et a fini par retirer sa plainte.
Néanmoins, l’auteur des violences a été placé en garde à vue et entendu sur cette affaire mais aussi sur des faits plus anciens. Il a nié toute violence.
Connu pour des faits similaires commis lors d’une relation antérieure, il a été déféré au palais de justice de Versailles pour être jugé en comparution immédiate : il a été condamné à quatre mois de prison ferme.
La victime a refusé de se rendre à l’Unité médico-judiciaire pour faire constater les blessures et a fini par retirer sa plainte.
Néanmoins, l’auteur des violences a été placé en garde à vue et entendu sur cette affaire mais aussi sur des faits plus anciens. Il a nié toute violence.
Connu pour des faits similaires commis lors d’une relation antérieure, il a été déféré au palais de justice de Versailles pour être jugé en comparution immédiate : il a été condamné à quatre mois de prison ferme.
Elle refuse de déposer plainte
Dans le second cas, les policiers ont été requis par la mère d’une jeune femme, qui a indiqué avoir appris par une voisine du couple que sa fille avait subi des violences de la part de son conjoint.
A leur arrivée, les policiers ont constaté que la jeune femme présentait en effet des traces et ecchymoses au visage. Bien que se faisant délivrer un certificat médical avec une interruption temporaire de travail (ITT) psychologique de douze jours, elle a refusé de déposer plainte, « allant jusqu’à protéger son conjoint », relate une source proche du dossier.
A leur arrivée, les policiers ont constaté que la jeune femme présentait en effet des traces et ecchymoses au visage. Bien que se faisant délivrer un certificat médical avec une interruption temporaire de travail (ITT) psychologique de douze jours, elle a refusé de déposer plainte, « allant jusqu’à protéger son conjoint », relate une source proche du dossier.
Dix mois de prison
Placé en garde à vue, le compagnon violent a réfuté les violences, affirmant « devoir régulièrement maîtriser sa compagne lors de crises de nerfs », ce qui a été infirmé par les membres de la famille de la jeune femme.
Malgré l’absence de plainte, l’homme a été présenté à un magistrat du parquet de Versailles. Jugé en comparution immédiate, il a écopé de 10 mois de prison, dont 9 avec sursis et mise à l’épreuve. Il a été incarcéré immédiatement.
Malgré l’absence de plainte, l’homme a été présenté à un magistrat du parquet de Versailles. Jugé en comparution immédiate, il a écopé de 10 mois de prison, dont 9 avec sursis et mise à l’épreuve. Il a été incarcéré immédiatement.