L'une des jeunes femmes interpellées à Porcheville a reconnu qu'elle percevait une commission à chaque livraison de produits stupéfiants - Illustration Adobe Stock
Un simple contrôle routier effectué dimanche 3 novembre 2024 à 23h30 à Porcheville (Yvelines) a permis de découvrir un trafic de stupéfiants. Une Renault Clio, conduite par une femme de 21 ans, a été interceptée après avoir commis une infraction au code de la route. En procédant à la vérification, les policiers ont constaté une forte odeur de cannabis émanant du véhicule, ainsi que plusieurs billets de banque visibles sur la console centrale, suscitant davantage leurs soupçons.
Les aveux de la conductrice
La conductrice a rapidement avoué être en possession de cannabis. Elle a remis cinq sachets d'herbe et un autre sac contenant cinq sachets de résine, dissimulés dans le véhicule. Elle a expliqué aux enquêteurs qu'elle livrait des produits pour un certain « Sco », via l’application sécurisée « Signal », et percevait une commission de 70 € pour chaque livraison de 500 €, pouvant aller jusqu'à 180 € selon les volumes. Elle affirmait livrer entre 10 et 40 clients par semaine, en fonction des jours.
Une certaine "Samia" mise en cause
La passagère de 19 ans, également interpellée, a nié toute implication dans le trafic et a été remise en liberté, faute de preuves. L’enquête a ensuite permis d’identifier rapidement « Samia », âgée de 32 ans, responsable de la fourniture de la drogue. Elle a été interpellée le 4 novembre à son domicile à Corbeil-Essonnes, où les policiers ont découvert 365 grammes d’herbe de cannabis, 1 220 € en liquide, et du matériel de conditionnement.
Des difficultés financières
Lors de son audition, « Samia » a expliqué que ce trafic, en lien avec « Sco », avait débuté début 2024 en raison de difficultés financières. Elle a aussi révélé avoir déjà été interpellée pour des faits similaires en 2023.
Après leurs gardes à vue, les deux premières femmes, originairtes de Chatenay-Malabry, ont été remises en liberté et devront comparaître dans les prochains mois. Quant à « Samia », l'enquête se poursuit sous l’autorité du parquet.
Après leurs gardes à vue, les deux premières femmes, originairtes de Chatenay-Malabry, ont été remises en liberté et devront comparaître dans les prochains mois. Quant à « Samia », l'enquête se poursuit sous l’autorité du parquet.