En 2014, 134 femmes sont décédées, sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon, a indiqué Marisol Touraine
Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Pierre-Henry Maccioni, préfet de la région Haute-Normandie et de la Seine-Maritime présidera un séminaire sur le thème « Violences faites aux femmes : repérer les impacts traumatiques » ce mercredi 25 novembre (9 h 30 Amphithéâtre Erignac) en préfecture de la Seine-Maritime.
"Cette action s’inscrit dans le 4ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes et dans la volonté du préfet de mobiliser les services de l’État, pour lutter contre ces violences", souligne la Préfecture.
"Ces chiffres soulignent l’ampleur de ces violences inacceptables qui ont de très lourdes conséquences, sanitaires, psychologiques, économiques et sociales et qui sont l’expression la plus grave des inégalités entre les hommes et les femmes. Le Gouvernement a fait de la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité", martèlent les autorités.
Le programme de la journée en Seine-Maritime
- L’action du barreau de Rouen qui organise une permanence spéciale le 25 novembre
- La réalisation de guides pour informer les personnes en situation de prostitution sur leurs droits (association CAPS).
Consultez ici le programme des actions prévues dans l'Eure
"Cette action s’inscrit dans le 4ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes et dans la volonté du préfet de mobiliser les services de l’État, pour lutter contre ces violences", souligne la Préfecture.
Les chiffres clés en Haute-Normandie:
Sur l’ensemble de la région Haute-Normandie, pour les neuf premiers mois de l’année 2015, 3241 infractions déclarées de violences intra familiales (2350 déclarées en 2014 soit + 38%) ont été dénombrées, 4 homicides, 1 décès suite à des coups et blessures, 7 tentatives d’homicide.
Par ailleurs, au CASA les violences intrafamiliales et les agressions sexuelles ont représenté sur les 9 premiers mois de l’année 2015, 1783 consultations soit 42 % de l’activité du CASA.
"Ces chiffres soulignent l’ampleur de ces violences inacceptables qui ont de très lourdes conséquences, sanitaires, psychologiques, économiques et sociales et qui sont l’expression la plus grave des inégalités entre les hommes et les femmes. Le Gouvernement a fait de la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité", martèlent les autorités.
Le programme de la journée en Seine-Maritime
9h40 - Diffusion en première de deux films réalisés à Rouen « Manon » et « Alice » à l’initiative de la Gendarmerie et de la délégation régionale aux droits des femmes.
Ces films confiés à Jean-Claude Guezennec, pour Archimède Films, ont été tournés à partir de faits réels qui se sont déroulés en Seine-Maritime. Ils ont bénéficié de l’engagement de professionnels, techniciens et acteurs, à titre bénévole, et de réalisateurs renommés. Ils sont destinés à servir de supports pédagogiques pour la formation des acteurs en charge de l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales. 10h00 - Intervention de Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l’association mémoire traumatique et victimologie interviendra sur l’impact traumatique.
Elle œuvre pour qu'une protection et une prise en charge spécialisée des victimes se fasse le plus tôt possible pour éviter de graves conséquences psychotraumatiques et la reproduction sans fin de violences. 12h00 - Présentation de trois nouveaux dispositifs locaux :
- Le Téléphone grave danger (TGD) pour la Seine- Maritime (TGI de Rouen) - L’action du barreau de Rouen qui organise une permanence spéciale le 25 novembre
- La réalisation de guides pour informer les personnes en situation de prostitution sur leurs droits (association CAPS).
Consultez ici le programme des actions prévues dans l'Eure
Marisol Touraine annonce des mesures pour la prise en charge des victimes
À l’occasion de cette Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, annonce des mesures pour améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences au sein des services d’urgence : chaque service devra nommer un référent dédié et chaque urgentiste disposera d’un kit de prise en charge des femmes victimes de violences.
"Ces mesures s’ajoutent aux actions mises en œuvre depuis deux ans pour renforcer la formation des professionnels de santé dans ce domaine", souligne le cabinet de la ministre.
« Les professionnels de santé sont souvent le premier recours des femmes victimes de violences, affirme Marisol Touraine. Cette réalité place le système de santé aux avant-postes de la réponse que notre société est en mesure d’apporter à ces femmes".
Avec la désignation de référents dans les urgences, nous changeons d’échelle : nous disons aux femmes victimes de violences qu’elles peuvent se rendre chez leur médecin ou à l’hôpital, elles y trouveront un professionnel formé qui les soutiendra et les aidera à trouver des solutions ».
"Ces mesures s’ajoutent aux actions mises en œuvre depuis deux ans pour renforcer la formation des professionnels de santé dans ce domaine", souligne le cabinet de la ministre.
« Les professionnels de santé sont souvent le premier recours des femmes victimes de violences, affirme Marisol Touraine. Cette réalité place le système de santé aux avant-postes de la réponse que notre société est en mesure d’apporter à ces femmes".
Avec la désignation de référents dans les urgences, nous changeons d’échelle : nous disons aux femmes victimes de violences qu’elles peuvent se rendre chez leur médecin ou à l’hôpital, elles y trouveront un professionnel formé qui les soutiendra et les aidera à trouver des solutions ».