
Le quadragénaire, en situation irrégulière, a été placé au centre de rétention administrative (CRA) de Plaisir, en vue de son expulsion du territoire français.- Illustration
Un individu dont le comportement a été jugé inquiétant a été interpellé le 15 mars dans un foyer d'hergement de Mantes-la-Jolie (Yvelines). D'après les éléments recueillis par les policiers, cet homme de 43 ans s'était fortement radicalisé depuis octobre 2024, exprimant publiquement son soutien aux attentats islamistes perpétrés en France et manifestant une hostilité marquée envers le pays et ses habitants. Il se plaignait par ailleurs de la lenteur de l'administration française à traiter sa demande de renouvellement de titre de séjour.
Visé par une OQTF depuis 2021
Les premières investigations ont révélé que l'individu était arrivé en France en 2020 et que la préfecture de Nanterre (Hauts-de-Seine) lui avait délivré une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en août 2021. Depuis cette date, il se trouvait en situation irrégulière sur le sol français.
Le mercredi 19 mars en milieu d'après-midi, les policiers ont procédé à l'interpellation du quadragénaire sur la base de l'article 78 du Code de procédure pénale. Il a immédiatement été placé en garde à vue. Lors de la perquisition de sa chambre, les enquêteurs ont découvert une carte nationale d'identité falsifiée ainsi que divers documents écrits en langue arabe.
Le mercredi 19 mars en milieu d'après-midi, les policiers ont procédé à l'interpellation du quadragénaire sur la base de l'article 78 du Code de procédure pénale. Il a immédiatement été placé en garde à vue. Lors de la perquisition de sa chambre, les enquêteurs ont découvert une carte nationale d'identité falsifiée ainsi que divers documents écrits en langue arabe.
Il se décrit comme un « musulman normal »
Lors de son audition, par l'intermédiaire d'un interprète, l'individu a nié les faits qui lui étaient reprochés. Il s'est décrit comme un "musulman normal", insistant sur son "attachement à la France" et réfutant toute apologie du terrorisme. Concernant la carte d'identité falsifiée, il a admis l'avoir achetée à Barbès pour 170 euros afin de pouvoir travailler.
Au terme de sa garde à vue, l'individu a été déféré au tribunal judiciaire de Versailles. Le volet pénal n'ayant pas donné lieu à des poursuites, il a été remis aux autorités préfectorales. Une obligation de quitter le territoire français avec effet immédiat a été prononcée à son encontre, assortie d'un placement au centre de rétention administrative (CRA) de Plaisir, en vue de son expulsion du territoire français.
Au terme de sa garde à vue, l'individu a été déféré au tribunal judiciaire de Versailles. Le volet pénal n'ayant pas donné lieu à des poursuites, il a été remis aux autorités préfectorales. Une obligation de quitter le territoire français avec effet immédiat a été prononcée à son encontre, assortie d'un placement au centre de rétention administrative (CRA) de Plaisir, en vue de son expulsion du territoire français.