Deux mois d’enquête auront suffi aux policiers du groupe « stupéfiants » du commissariat de Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour venir à bout d’un florissant trafic de stupéfiants.
Tout est parti d’un renseignement anonyme parvenu aux oreilles des policiers le 18 septembre dernier, faisant état d’un trafic de drogue dit « à la puce ».
Munie de la description du vendeur, du type de produit vendu (cocaïne) et de l’endroit où ont lieu les transactions, la Sûreté urbaine met alors en place un dispositif de surveillance. Ce dispositif va permettre d’identifier le vendeur et le véhicule qu’il utilise.
Tout est parti d’un renseignement anonyme parvenu aux oreilles des policiers le 18 septembre dernier, faisant état d’un trafic de drogue dit « à la puce ».
Munie de la description du vendeur, du type de produit vendu (cocaïne) et de l’endroit où ont lieu les transactions, la Sûreté urbaine met alors en place un dispositif de surveillance. Ce dispositif va permettre d’identifier le vendeur et le véhicule qu’il utilise.
65 clients répertoriés
Autant d’éléments à charge qui amènent le magistrat du parquet de Versailles à autoriser les policiers à ouvrir une enquête en préliminaire.
La mise sur écoute de la ligne utilisée par le dealer révèle que ce dernier est en contact avec plus de 65 acheteurs et qu’il a écoulé 460 doses de cocaïne pour un montant d’environ 23 000 euros.
Le 17 novembre, avec l’accord du parquet, les enquêteurs décident d’interpeller le mis en cause à son domicile, un Mantais de 39 ans. La perquisition permet de découvrir 5 000 euros en espèces et 166 g de cocaïne. Le tout est saisi.
La mise sur écoute de la ligne utilisée par le dealer révèle que ce dernier est en contact avec plus de 65 acheteurs et qu’il a écoulé 460 doses de cocaïne pour un montant d’environ 23 000 euros.
Le 17 novembre, avec l’accord du parquet, les enquêteurs décident d’interpeller le mis en cause à son domicile, un Mantais de 39 ans. La perquisition permet de découvrir 5 000 euros en espèces et 166 g de cocaïne. Le tout est saisi.
35 000€ de bénéfice en 10 mois
Lors de son audition, le mis en cause va tenter de minimiser les faits mais va finir par avouer avoir vendu depuis le mois de janvier 2020 un peu moins de 2 kg de cocaïne pour un bénéfice d’environ 35 000 euros, selon ses déclarations.
Le trafiquant présumé a été présenté au tribunal judiciaire de Versailles pour être jugé en comparution immédiate, mais le procès a été renvoyé au mois de décembre prochain.
Le trafiquant présumé a été présenté au tribunal judiciaire de Versailles pour être jugé en comparution immédiate, mais le procès a été renvoyé au mois de décembre prochain.