À Fatouville-Grestain, dans l'Eure, le dernier commerce du village va renaître grâce à un projet collectif


Jeudi 16 Janvier 2025 à 10:49 -

À Fatouville-Grestain, petit village de l’Eure niché entre campagne et mer, un projet ambitieux redonne vie à un local commercial abandonné. Ce vendredi 17 janvier, lune visite de chantier a eu en présence d’Hervé Morin, président de la Région Normandie.



La Fine Goule qui regroupait spous cette enseigne de nombreux services (restaurant, épicerie, bar-tabac, pain, timbres) a fermé au début des années 2020.
La Fine Goule qui regroupait spous cette enseigne de nombreux services (restaurant, épicerie, bar-tabac, pain, timbres) a fermé au début des années 2020.
Il y a quelques années, la fermeture du café-épicerie-restaurant « La Fine Goule » a laissé un vide dans cette commune de 710 habitants. Ce commerce, situé au cœur du village (place de l'Église) était le dernier lieu de rencontres et d’échanges, une véritable bouffée d’oxygène pour les locaux. Mais au lieu de voir le bâtiment transformé en maison ou résidence secondaire – un risque bien réel dans une région très prisée des touristes – la commune a décidé de réagir.

Avec l’aide de la Foncière de Normandie, un organisme qui soutient les petits commerces en milieu rural, le local a été racheté pour être entièrement rénové. « On ne voulait pas perdre ce lieu de vie » explique un élu local.
 

Un atout aussi pour le tourisme

Fatouville-Grestain ne manque pas d’atouts. Proche de Honfleur et de l’Abbaye de Grestain, le village attire de nombreux visiteurs. Les chambres d’hôtes, la ferme équestre et les résidences secondaires témoignent d’une activité touristique importante, mais pour les habitants, il manquait ce petit commerce du quotidien.

 Une fois les travaux terminés, un nouveau commerce multi-services, spécialisé dans les produits de la mer, prendra place. De quoi répondre aux besoins des habitants tout en séduisant les touristes de passage.


Réouverture au printemps ?

Le projet a demandé un budget conséquent : 347 300 euros. Grâce à des aides publiques de la Région, du Département, de l’État et de l’ANCT, ainsi qu’à l’implication de la Foncière de Normandie, la commune n’aura finalement que 69 066 euros à financer. Cet effort permet d’assurer un loyer abordable pour l’exploitant, garantissant ainsi la viabilité du commerce sur le long terme.

Objectif : la réouverture est prévue pour le printemps 2025.





              


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