Nicolas Rouly (photo©PS Pavilly)
Nicolas Rouly, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de Seine-Maritime, commente les résultats de la primaire de la droite et du centre qui ont confirmé dimanche soir le choix de François Fillon.
Critiquant la remise en cause annoncée par le futur candidat à la présidentielle des mesures sociales prises sous le quinquennat de François Hollande, Nicolas Rouly estime que le « projet destructeur » de la droite est « loin de constituer un rempart » contre l'extrême droite et « risque plutôt de nourrir la démagogie du FN, en constituant un repoussoir pour les Français ou en les incitant à préférer l’original à la copie ».
L'occasion évidemment pour le premier secrétaire fédéral du PS d'appeler, au-delà des rivalités et des ambitions, au rassemblement de la gauche dans la perspective de son élection primaire qui aura lieu les 22 et 29 janvier prochain.
La déclaration de Nicolas Rouly
Critiquant la remise en cause annoncée par le futur candidat à la présidentielle des mesures sociales prises sous le quinquennat de François Hollande, Nicolas Rouly estime que le « projet destructeur » de la droite est « loin de constituer un rempart » contre l'extrême droite et « risque plutôt de nourrir la démagogie du FN, en constituant un repoussoir pour les Français ou en les incitant à préférer l’original à la copie ».
L'occasion évidemment pour le premier secrétaire fédéral du PS d'appeler, au-delà des rivalités et des ambitions, au rassemblement de la gauche dans la perspective de son élection primaire qui aura lieu les 22 et 29 janvier prochain.
La déclaration de Nicolas Rouly
« Après un premier tour réussi, la droite a obtenu un double succès, au second tour de sa primaire présidentielle : d’une part, elle a su intéresser encore un nombre important d’électeurs; d’autre part, ces derniers ont fait un choix clair, en donnant à François Fillon plus de 66% des suffrages.
Mais cette primaire n’est pas la présidentielle : même avec plus de 4 millions de participants, elle n’a rassemblé que 10% du corps électoral, pas forcément représentatifs. Ainsi, rien ne dit que les 90% restants voudront élire, en mai prochain, l’ancien Premier Ministre du quinquennat Sarkozy.
Après tout, le candidat de la droite menace non seulement ce que la gauche a fait depuis 2012 et avant (impôt sur la fortune, 35h, recrutements d’enseignants, compte pénibilité, tiers payant, retraite à 60 ans, adoption plénière par les couples homosexuels, etc.), mais aussi la Sécurité sociale créée à la Libération et même la Convention Européenne des Droits de l’Homme ratifiée en 1974 !
Loin de constituer un rempart, ce projet destructeur risque donc plutôt de nourrir la démagogie du FN, en constituant un repoussoir pour les Français ou en les incitant à préférer l’original à la copie.
Il en découle pour la gauche un impératif plus fort que jamais : le rassemblement. Pas sans débat, au contraire, mais avec la certitude que les divisions annoncent l’échec, et la volonté d’éviter une telle issue.
La primaire de la gauche offre le meilleur support à cette exigence, en permettant la comparaison des idées et des personnes, puis l’unité des participants, après les votes des 22 et 29 janvier 2017.
Par leur refus de ce cadre démocratique, les candidats autoproclamés fragilisent le peuple, qui serait la première victime d'une victoire de la droite ou de l’extrême-droite. Il revient donc aux socialistes de promouvoir la primaire pour tous et d'en faire un succès populaire.
A cette fin, j’invite celles et ceux pour qui l'ambition collective prime sur l'aventure personnelle à assister au rassemblement national de la Belle Alliance Populaire, le 3 décembre à Paris, puis à valoriser la liberté de choix offerte aux électeurs dans les semaines suivantes.
Face aux dangers mis en lumière par la séquence actuelle, la fébrilité n’est pas de mise, mais la mobilisation s'impose.»
Mais cette primaire n’est pas la présidentielle : même avec plus de 4 millions de participants, elle n’a rassemblé que 10% du corps électoral, pas forcément représentatifs. Ainsi, rien ne dit que les 90% restants voudront élire, en mai prochain, l’ancien Premier Ministre du quinquennat Sarkozy.
Après tout, le candidat de la droite menace non seulement ce que la gauche a fait depuis 2012 et avant (impôt sur la fortune, 35h, recrutements d’enseignants, compte pénibilité, tiers payant, retraite à 60 ans, adoption plénière par les couples homosexuels, etc.), mais aussi la Sécurité sociale créée à la Libération et même la Convention Européenne des Droits de l’Homme ratifiée en 1974 !
Loin de constituer un rempart, ce projet destructeur risque donc plutôt de nourrir la démagogie du FN, en constituant un repoussoir pour les Français ou en les incitant à préférer l’original à la copie.
Il en découle pour la gauche un impératif plus fort que jamais : le rassemblement. Pas sans débat, au contraire, mais avec la certitude que les divisions annoncent l’échec, et la volonté d’éviter une telle issue.
La primaire de la gauche offre le meilleur support à cette exigence, en permettant la comparaison des idées et des personnes, puis l’unité des participants, après les votes des 22 et 29 janvier 2017.
Par leur refus de ce cadre démocratique, les candidats autoproclamés fragilisent le peuple, qui serait la première victime d'une victoire de la droite ou de l’extrême-droite. Il revient donc aux socialistes de promouvoir la primaire pour tous et d'en faire un succès populaire.
A cette fin, j’invite celles et ceux pour qui l'ambition collective prime sur l'aventure personnelle à assister au rassemblement national de la Belle Alliance Populaire, le 3 décembre à Paris, puis à valoriser la liberté de choix offerte aux électeurs dans les semaines suivantes.
Face aux dangers mis en lumière par la séquence actuelle, la fébrilité n’est pas de mise, mais la mobilisation s'impose.»