Alfred Recours (à gauche) a signé avec le préfet Dominique Sorain les douze premières conventions "emplois d'avenir" de la communauté de communes qu'il préside
Le département de l’Eure connaît depuis plusieurs mois une dégradation de la situation de l’emploi. Le taux de chômage est de 10,8%. Les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans sont particulièrement touchés.
Près d’un jeune sur cinq est actuellement demandeur d’emploi et leur nombre est en augmentation (+ 7,6 % sur un an).
Pour les moins qualifiés, la difficulté à s’insérer durablement dans l’emploi est réelle. Dans l’Eure, ce phénomène est particulièrement prégnant puisque 15% des jeunes sortent du système scolaire sans diplôme ni qualification. 6 % n’ont que le brevet des collèges.
Les emplois d'avenir créés par le gouvernement visent à donner une chance à des jeunes sortis du système éducatif sans le moindre diplôme.
2643 conventions à signer en Haute-Normandie
En Haute-Normandie, l'objectif est de 2643 emplois d'avenir avant la fin de l’année dont un tiers (880) à réaliser dans l’Eure.
113 emplois d’avenir ont été créés à ce jour dans le département.
L'utilisation de ce dispositif a toute sa place dans les domaines à forte utilité sociale notamment associatifs de type sportif, culturel, médico-social et au sein des collectivités territoriales.
Seulement 24 % des emplois d’avenir ont été conclus par une association ; la grande majorité des emplois d’avenir est portée par les collectivités locales euroises.
Conches-en-Ouche montre l'exemple
En recrutant 12 emplois d’avenir, la dynamique impulsée par la ville de Conches-en-Ouche et la communauté de communes du Pays de Conches est exemplaire, a souligné le préfet Dominique Sorain, vendredi 12 avril à l'occasion de la signature de ces conventions "emplois d'avenir" au côté d'Alfred Recours, maire de Conches-en-Ouche.
Ces jeunes seront affectés dans différents services de la commune et de la communauté de commune : espaces verts, assainissement, entretien, voiries.
Ils seront encadrés par des tuteurs formés à cet effet, et un suivi personnalisé sera proposé à chaque jeune afin de lui assurer une formation qualifiante, gage d’insertion professionnelle durable.
Près d’un jeune sur cinq est actuellement demandeur d’emploi et leur nombre est en augmentation (+ 7,6 % sur un an).
Pour les moins qualifiés, la difficulté à s’insérer durablement dans l’emploi est réelle. Dans l’Eure, ce phénomène est particulièrement prégnant puisque 15% des jeunes sortent du système scolaire sans diplôme ni qualification. 6 % n’ont que le brevet des collèges.
Les emplois d'avenir créés par le gouvernement visent à donner une chance à des jeunes sortis du système éducatif sans le moindre diplôme.
2643 conventions à signer en Haute-Normandie
En Haute-Normandie, l'objectif est de 2643 emplois d'avenir avant la fin de l’année dont un tiers (880) à réaliser dans l’Eure.
113 emplois d’avenir ont été créés à ce jour dans le département.
L'utilisation de ce dispositif a toute sa place dans les domaines à forte utilité sociale notamment associatifs de type sportif, culturel, médico-social et au sein des collectivités territoriales.
Seulement 24 % des emplois d’avenir ont été conclus par une association ; la grande majorité des emplois d’avenir est portée par les collectivités locales euroises.
Conches-en-Ouche montre l'exemple
En recrutant 12 emplois d’avenir, la dynamique impulsée par la ville de Conches-en-Ouche et la communauté de communes du Pays de Conches est exemplaire, a souligné le préfet Dominique Sorain, vendredi 12 avril à l'occasion de la signature de ces conventions "emplois d'avenir" au côté d'Alfred Recours, maire de Conches-en-Ouche.
Ces jeunes seront affectés dans différents services de la commune et de la communauté de commune : espaces verts, assainissement, entretien, voiries.
Ils seront encadrés par des tuteurs formés à cet effet, et un suivi personnalisé sera proposé à chaque jeune afin de lui assurer une formation qualifiante, gage d’insertion professionnelle durable.
Qui peut en bénéficier, qui finance ?
Les entreprises du secteur marchand peuvent aussi proposer des projets à l’intention de ces mêmes jeunes.
Ce dispositif est financé pour l’essentiel par l’Etat, complété en Haute Normandie par la région
L'État subventionne à hauteur de 75 % du SMIC les emplois d’avenir. Dans le secteur privé, cette subvention est de 35 %. Cela représente pour l’Etat un effort budgétaire d’environ 2,4 Milliards d’euros, par an.
En Haute Normandie, le Conseil régional a décidé d’octroyer une aide complémentaire régionale de 150 € par mois par emploi d’avenir pour les associations, les groupements d’employeurs et structures d’insertion par l’activité économique. Cette aide est de 100€ pour les structures du secteur marchand.
Le service public de l’emploi est fortement sollicité pour la mise en œuvre des emplois d’avenir, notamment Pôle emploi et les Missions locales "dont je tiens à saluer la mobilisation au plus près de ces jeunes sans emploi et sans formation pour les repérer et les orienter vers ces dispositif aidés", indique le préfet de l'Eure.
En matière de formation, il s’agit d’accompagner les jeunes dans l’acquisition des compétences essentielles pour une insertion durable dans l’emploi. La formation ne doit pas être nécessairement qualifiante.
Ce dispositif est financé pour l’essentiel par l’Etat, complété en Haute Normandie par la région
L'État subventionne à hauteur de 75 % du SMIC les emplois d’avenir. Dans le secteur privé, cette subvention est de 35 %. Cela représente pour l’Etat un effort budgétaire d’environ 2,4 Milliards d’euros, par an.
En Haute Normandie, le Conseil régional a décidé d’octroyer une aide complémentaire régionale de 150 € par mois par emploi d’avenir pour les associations, les groupements d’employeurs et structures d’insertion par l’activité économique. Cette aide est de 100€ pour les structures du secteur marchand.
Le service public de l’emploi est fortement sollicité pour la mise en œuvre des emplois d’avenir, notamment Pôle emploi et les Missions locales "dont je tiens à saluer la mobilisation au plus près de ces jeunes sans emploi et sans formation pour les repérer et les orienter vers ces dispositif aidés", indique le préfet de l'Eure.
En matière de formation, il s’agit d’accompagner les jeunes dans l’acquisition des compétences essentielles pour une insertion durable dans l’emploi. La formation ne doit pas être nécessairement qualifiante.