« La marche de la fierté normande », destinée à célébrer la bataille d’Hastings et la victoire de Guillaume Le Conquérant, duc de Normandie, prévue samedi 14 octobre à partir de 18 heures à Rouen, n’aura pas lieu. Le préfet de la Seine-Maritime a signé aujourd’hui vendredi un arrêté destiné à interdire ce rassemblement.
« Présentée comme une marche commémorative historique, elle aurait rassemblé des personnes issues de mouvements militants d'extrême droite », justifie le représentant de l'Etat.
Cette décision, précise le préfet dans un communiqué publié ce soir, a été prise compte tenu du contexte international et national ainsi que le contexte local « qui renforce le risque de trouble à l'ordre public ».
« Présentée comme une marche commémorative historique, elle aurait rassemblé des personnes issues de mouvements militants d'extrême droite », justifie le représentant de l'Etat.
Cette décision, précise le préfet dans un communiqué publié ce soir, a été prise compte tenu du contexte international et national ainsi que le contexte local « qui renforce le risque de trouble à l'ordre public ».
Guerre en Isarël et assassinat d'un enseignant à Arras
La préfecture met en avant le « contexte international qui entraîne un phénomène de menaces contre les États ayant dénoncé les attentats du Hamas, leurs ressortissants et la communauté juive en particulier » et le « contexte d'émotion nationale après l'assassinat d'un professeur de lycée à Arras » ce vendredi matin.
Enfin, le préfet évoque également l’organisation, ce même jour, en centre-ville de Rouen et dans un périmètre proche de la manifestation, de la Fête du ventre, rassemblant de nombreuses personnes et mobilisant les effectifs de polices municipale et nationale.
Enfin, le préfet évoque également l’organisation, ce même jour, en centre-ville de Rouen et dans un périmètre proche de la manifestation, de la Fête du ventre, rassemblant de nombreuses personnes et mobilisant les effectifs de polices municipale et nationale.
Que dit l'arrêté préfectoral ?
Les organisateurs de cette marche, peut-on lire dans l'arrêté préfectoral, font partie du collectif « les Normaux », qui réunit notamment d'anciens membres du groupe dissout « Génération identitaire » et « sont identifiés comme proches ou constitutifs de « l'ultra-droite » et « qu'est prévue la participation d'éléments extérieurs au département s'étant déjà illustrés par des actions violentes ou de nature à troubler l'ordre public à l'occasion de contre-manifestations ».