Les services de police et de gendarmerie en Seine-Maritime sont désormais équipés du radar mobile embarqué de nouvelle génération (Photo d'illustration)
Après une année 2012 où le nombre de tués était très élevé (75), l'année 2013 est en forte baisse avec 51 tués soit - 32 % de morts sur les routes de Seine-Maritime. Les accidents baissent de 7,7 % (818 en 2013 / 886 en 2012) et les blessés de 9,6 % (964 en 2013 /1066 en 2012).
En 2013, indique la préfecture de Seine-Maritime, 60 200 euros ont été consacrés par l'État au soutien de multiples actions touchant particulièrement les jeunes, les usagers de substances psycho-actives et les usagers vulnérables (deux-roues motorisés, piétons, personnes âgées) dans le cadre du plan départemental d'actions pour la sécurité routière (PDASR).
Un accompagnement financier des communes pour l'acquisition de radars pédagogiques fixes (à hauteur de 1000€ par radar) a permis d'installer 8 dispositifs durant l'année.
« Les orientations de l'année 2014 porteront en priorité sur les deux roues, les jeunes conducteurs, la conduite sous l'emprise de substances psychoactives, la conduite de nuit ».
L'année 2013 a donné lieu à de nombreuses opérations de sécurité routière coordonnées impliquant police et gendarmerie nationales, mais également les polices municipales.
« La police et la gendarmerie nationales ont été dotées chacune d'un radar mobile nouvelle génération, embarqué dans un véhicule. Prochainement, un radar vitesse moyenne et un radar discriminant seront mis en service, ce qui complétera le dispositif de radars déjà en place en Seine-Maritime », souligne la préfecture. Qui rappelle que l'objectif 2014 est de « persévérer pour améliorer encore ce qui constitue un axe prioritaire de la politique de sécurité menée dans le département ».
Les enjeux jusqu'en 2017
Le document général d'orientations (DGO) pour la sécurité routière pour la période 2013-2017 a été signé le 22 mai 2013. Cinq enjeux ont été retenus :
– les deux-roues motorisés notamment les cyclomoteurs,
– les jeunes de moins de 24 ans et les jeunes permis de moins d'un an,
– la conduite sous l'emprise de substances psychoactives,
– la conduite avec une vitesse excessive ou inadaptée,
– les observations et actions partenariales sur le réseau routier.