C'est en ouvrant les portes de son camion que le chauffeur espagnol a découvert les clandestins qui ont pris la fuite immédiatement - Illustration
Le voyage s'est arrêté à Val-de-Reuil, dans l'Eure, pour dix ressortissants irakiens. Ces migrants, âgés entre 17 et 36 ans, étaient partis pour rejoindre l'Angleterre. Mais jeudi 8 avril, vers 8 heures, ils ont été surpris en train de descendre précipitamment d'un camion venu livrer des marchandises à la société Geodis Pharmalog à Val-de-Reuil.
C'est le conducteur du poids lourd immatriculé en Espagne qui a découvert ces passagers clandestins en ouvrant les portes arrières. Les dix hommes, équipés de sacs à dos, ont pris immédiatement la poudre d'escampette. Ils ont été vite retrouvés par les policiers du commissariat de Val-de-Reuil/Louviers et interpellés. « Aucun d'entre eux ne parlait français et n'avait de pièce d'identité », relate une source policière.
C'est le conducteur du poids lourd immatriculé en Espagne qui a découvert ces passagers clandestins en ouvrant les portes arrières. Les dix hommes, équipés de sacs à dos, ont pris immédiatement la poudre d'escampette. Ils ont été vite retrouvés par les policiers du commissariat de Val-de-Reuil/Louviers et interpellés. « Aucun d'entre eux ne parlait français et n'avait de pièce d'identité », relate une source policière.
« Ils se sont trompés de camion »
Lors des vérifications, avec l'aide d'un traducteur, il est apparu que ces clandestins venaient de la "jungle", un médiatique campement de migrants situé près de Calais. « Ils avaient l'intention de se rendre en Grande-Bretagne mais ils se sont trompés de camion », toujours selon cette même source.
Trois d'entre eux avaient déjà été interpellés dans un autre département et faisaient depuis l'objet d'une OQTF (obligation de quitter le territoire français) sous un délai de 30 jours. Ils ont été laissés libres.
L'adolescent de 17 ans, a été pris en charge par les services de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) de l'Eure. La rétention administrative des six autres a été levée après notification par la préfecture d'une obligation de quitter le territoire sous 30 jours.
Aucune charge n'a été retenue contre le chauffeur espagnol.
Trois d'entre eux avaient déjà été interpellés dans un autre département et faisaient depuis l'objet d'une OQTF (obligation de quitter le territoire français) sous un délai de 30 jours. Ils ont été laissés libres.
L'adolescent de 17 ans, a été pris en charge par les services de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) de l'Eure. La rétention administrative des six autres a été levée après notification par la préfecture d'une obligation de quitter le territoire sous 30 jours.
Aucune charge n'a été retenue contre le chauffeur espagnol.