Le tribunal pour enfants de Dieppe a condamné, ce jeudi soir 30 mai, à 16 et 15 ans de réclusion deux des quatre adolescents accusés d'avoir froidement assassiné Alexandre, dans la forêt de Beauvoir-en-Lyons le 27 mars 2012. Des peines de 18 et 16 ans avaient été requises par l'avocat général.
Les deux autres accusés, également mineurs au moment des faits (ils étaient âgés d'un peu plus de dix-sept ans), ont été jugés devant la cour d'assises des mineurs de la Seine-Maritime, la semaine dernière. Ils ont écopé de 20 et 18 ans de réclusion criminelle.
L'un des deux garçons jugés à Dieppe était accusé d'avoir tiré la deuxième balle dans la tête d'Alexandre. Une balle qui a provoqué la mort du lycéen, selon les experts. Lors de l'enquête, il a été établi que la première balle avait été tirée par son frère. Les autres, quant à eux, s'étaient répartis les rôles notamment en mettant le feu au corps d'Alexandre et en faisant disparaître l'arme qui avait servi à tuer.
Pendant ces quinze jours qu'a duré le procès, à Rouen puis à Dieppe, les débats n'ont pas permis d'affirmer clairement les motivations criminelles des quatre adolescents. Dans leurs déclarations aux enquêteurs, les assassins présumés ont toujours mis en avant leur peur d'être dénoncé par Alexandre à la suite d'un cambriolage commis chez les parents d'un camarade de classe, quelques jours auparavant.
Tout au long du procès, les avocats de la défense ont insisté sur la notion d'"effet de groupe", tentant d'écarter ainsi la thèse d'un meneur qui aurait influencé et entraîné les autres.
Les deux autres accusés, également mineurs au moment des faits (ils étaient âgés d'un peu plus de dix-sept ans), ont été jugés devant la cour d'assises des mineurs de la Seine-Maritime, la semaine dernière. Ils ont écopé de 20 et 18 ans de réclusion criminelle.
L'un des deux garçons jugés à Dieppe était accusé d'avoir tiré la deuxième balle dans la tête d'Alexandre. Une balle qui a provoqué la mort du lycéen, selon les experts. Lors de l'enquête, il a été établi que la première balle avait été tirée par son frère. Les autres, quant à eux, s'étaient répartis les rôles notamment en mettant le feu au corps d'Alexandre et en faisant disparaître l'arme qui avait servi à tuer.
Pendant ces quinze jours qu'a duré le procès, à Rouen puis à Dieppe, les débats n'ont pas permis d'affirmer clairement les motivations criminelles des quatre adolescents. Dans leurs déclarations aux enquêteurs, les assassins présumés ont toujours mis en avant leur peur d'être dénoncé par Alexandre à la suite d'un cambriolage commis chez les parents d'un camarade de classe, quelques jours auparavant.
Tout au long du procès, les avocats de la défense ont insisté sur la notion d'"effet de groupe", tentant d'écarter ainsi la thèse d'un meneur qui aurait influencé et entraîné les autres.