Les techniciens de la cellule des risques chimiques et biologiques du Service d'inecendie et de secours de Seine-Maritime ont procédé au confinement des enveloppes suspectes toute cette journée de mercredi (Photo d'illustration)
L'information a fait le tour de France ! La mystérieuse poudre - noire, marron, grise, blanche... on ne sait plus vraiment - retrouvée dans une dizaine de lettres adressées à des administrations publiques a mis les rédactions en effervescence ce mercredi 8 janvier. Mais aussi, et c'est un peu plus normal, les autorités et services de sécurité : préfecture, justice, police, pompiers...
Le préfet prend la communication en main
Un sujet hautement sensible depuis l'inquiétante affaire de l'anthrax, au début des années 2000 après l'attentat du 11 septembre à New-York. Tellement sensible que c'est le préfet de Seine-Maritime qui a géré la communication en direction de la presse. Comme pour le nuage de mercaptan, chez Lubrizol, à Rouen, il y a bientôt un an.
Avec les réseaux sociaux, les nouvelles circulent à la vitesse de la lumière. Difficile donc de retenir une information bien longtemps dans un monde d'hyper-communication.
Avant même la publication du premier communiqué de la préfecture, ce mercredi à 14 h 30, tout était déjà dit.
De la poudre dans 13 lettres
Le fait est là, bien réel : treize enveloppes contenant uniquement une poudre suspecte ont été saisies tout au long de la journée par les services de police au fur et à mesure de leur découverte par les administrations qui en étaient les destinataires. Ainsi, dès le début de la matinée, des mesures de sécurité particulières ont été mises en place à titre de précaution.
« Une procédure d'isolement des plis et des agents a été déployée immédiatement », soulignait la préfecture dans son premier communiqué à 14 h 30. « Les moyens d'investigation du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours, ndlr) ont été mobilisés sans délai pour effectuer les analyses radiologiques, chimiques et biologiques. Après examen par les médecins du Samu, les personnels des sites analysés ont été autorisés à regagner leur domicile, en restant sous observation. »
Pas de revendications
Finalement, la préfecture a été en mesure de communiquer en fin d'après-midi les premiers résultats des analyses : « ils sont négatifs en termes radiologiques et chimiques ». Ce qui est sûr, cette poudre n'est pas dangereuse à l'inhalation et au touché puisque les personnes qui ont été à son contact n'ont pas signalé de symptômes particuliers, indiquait à InfoNormandie.com Jean-Claude Belot, procureur de la République adjoint.
Le magistrat du parquet de Rouen comme le préfet et les services de police attendent maintenant de connaître les résultats définitifs des analyses qui ont été confiées à un laboratoire spécialisé de la Sécurité civile à Paris. « Quelles que soient ces conclusions, des investigations policières seront menées pour remonter jusqu'à l'expéditeur de ces lettres », souligne le procureur adjoint. « Nous sommes plutôt actuellement dans une phase de sécurité civile que judiciaire », estime Jean-Claude Belot, tout en observant qu'il n'y a pas eu de revendications, ni écrites ni téléphoniques.
Pour l'heure donc, il est difficile d'établir une infraction si ce n'est pour " violences simples ", passible d'une contravention.
Poudre de perlimpinpin ?
Pour autant, l'affaire est prise très au sérieux, même s'il n'est pas exclu que ces plis postaux pourraient être l'oeuvre d'un illuminé, d'un déséquilibré, voire d'un gros farceur. D'un homme aussi - ou d'une femme - qui a des comptes à régler avec les administrations publiques. Alors, la question se pose : Et si cette poudre n'était en réalité que de la poudre de perlimpinpin ?
Ce n'est pas la première fois en effet que la Direction régionale des finances publiques de Rouen, pour ne citer qu'elle, reçoit ce genre de missive contenant une poudre non identifiée. « Cela lui est déjà arrivé deux fois par le passé », note le procureur adjoint. Le Parquet, pas plus que les services de police en avaient eu connaissance, c'est dire si ces courriers n'avaient pas été pris très au sérieux à ce moment-là.
Le préfet prend la communication en main
Un sujet hautement sensible depuis l'inquiétante affaire de l'anthrax, au début des années 2000 après l'attentat du 11 septembre à New-York. Tellement sensible que c'est le préfet de Seine-Maritime qui a géré la communication en direction de la presse. Comme pour le nuage de mercaptan, chez Lubrizol, à Rouen, il y a bientôt un an.
Avec les réseaux sociaux, les nouvelles circulent à la vitesse de la lumière. Difficile donc de retenir une information bien longtemps dans un monde d'hyper-communication.
Avant même la publication du premier communiqué de la préfecture, ce mercredi à 14 h 30, tout était déjà dit.
De la poudre dans 13 lettres
Le fait est là, bien réel : treize enveloppes contenant uniquement une poudre suspecte ont été saisies tout au long de la journée par les services de police au fur et à mesure de leur découverte par les administrations qui en étaient les destinataires. Ainsi, dès le début de la matinée, des mesures de sécurité particulières ont été mises en place à titre de précaution.
« Une procédure d'isolement des plis et des agents a été déployée immédiatement », soulignait la préfecture dans son premier communiqué à 14 h 30. « Les moyens d'investigation du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours, ndlr) ont été mobilisés sans délai pour effectuer les analyses radiologiques, chimiques et biologiques. Après examen par les médecins du Samu, les personnels des sites analysés ont été autorisés à regagner leur domicile, en restant sous observation. »
Pas de revendications
Finalement, la préfecture a été en mesure de communiquer en fin d'après-midi les premiers résultats des analyses : « ils sont négatifs en termes radiologiques et chimiques ». Ce qui est sûr, cette poudre n'est pas dangereuse à l'inhalation et au touché puisque les personnes qui ont été à son contact n'ont pas signalé de symptômes particuliers, indiquait à InfoNormandie.com Jean-Claude Belot, procureur de la République adjoint.
Le magistrat du parquet de Rouen comme le préfet et les services de police attendent maintenant de connaître les résultats définitifs des analyses qui ont été confiées à un laboratoire spécialisé de la Sécurité civile à Paris. « Quelles que soient ces conclusions, des investigations policières seront menées pour remonter jusqu'à l'expéditeur de ces lettres », souligne le procureur adjoint. « Nous sommes plutôt actuellement dans une phase de sécurité civile que judiciaire », estime Jean-Claude Belot, tout en observant qu'il n'y a pas eu de revendications, ni écrites ni téléphoniques.
Pour l'heure donc, il est difficile d'établir une infraction si ce n'est pour " violences simples ", passible d'une contravention.
Poudre de perlimpinpin ?
Pour autant, l'affaire est prise très au sérieux, même s'il n'est pas exclu que ces plis postaux pourraient être l'oeuvre d'un illuminé, d'un déséquilibré, voire d'un gros farceur. D'un homme aussi - ou d'une femme - qui a des comptes à régler avec les administrations publiques. Alors, la question se pose : Et si cette poudre n'était en réalité que de la poudre de perlimpinpin ?
Ce n'est pas la première fois en effet que la Direction régionale des finances publiques de Rouen, pour ne citer qu'elle, reçoit ce genre de missive contenant une poudre non identifiée. « Cela lui est déjà arrivé deux fois par le passé », note le procureur adjoint. Le Parquet, pas plus que les services de police en avaient eu connaissance, c'est dire si ces courriers n'avaient pas été pris très au sérieux à ce moment-là.
Les administrations et services publics visés
Il n'est pas exclu que d'autres enveloppes soient signalées encore ce jeudi matin.
- une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la Direction régionale des finances publiques (DRFIP) sise avenue Pasteur.
- quatre enveloppes au Havre, à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) située boulevard de Strasbourg,
- une enveloppe à Lillebonne, à la Maison de l'intercommunalité.
- une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la police municipale, rue Orbe.
- une enveloppe à Rouen, à la trésorerie principale, 110 avenue du Mont Riboudet.
- trois enveloppes à Dieppe, à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) située 19 rue de Stalingrad,
- une enveloppe au Havre, à l'hôtel de ville,
- une enveloppe à Rouen, dans les locaux de la CARSAT, avenue du Grand cours.
Il n'est pas exclu que d'autres enveloppes soient signalées encore ce jeudi matin.