Les sapeurs-pompiers avaient dû, ces derniers mois, intervenir sur plusieurs feux suspects et dont les auteurs, selon l'enquête de gendarmerie, seraient quatre jeunes gens (Photo d'illustration)
Les auteurs d'une série d'incendies et de dégradations ont été interpellés par la gendarmerie et placés en garde à vue jeudi 4 décembre. Ils sont soupçonnés, notamment, d'avoir mis le feu, dans la soirée du 27 novembre dernier, à un hangar agricole dans la commune de Gueures.
C'est d'ailleurs à partir de cette dernière affaire que les gendarmes de la compagnie de Dieppe ont pu confondre les auteurs et leur imputer cinq autres incendies commis dans le même secteur entre le 21 mars et le 27 novembre.
Les gendarmes de la communauté de brigades d'Offranville, chargés d'enquêter sur ces feux à répétition, sont ainsi parvenus à établir des similitudes dans le mode opératoire.
Les faits dont ils sont soupçonnés s'étalent sur une période de huit mois, à savoir : destruction par incendie d'un panneau de magasin le 21 mars à Varengeville, incendie d'un container destiné au tri des ordures ménagères toujours à Varengeville le 12 juin, incendie d'un cabanon de jardin encore à Varengenville le 1er août, feu d'une grange inhabitée à Saint-Denis-d'Aclon le 3 novembre, incendie d'une meule de 300 tonnes de foin à Gueures le 21 novembre et enfin, dernier en date, incendie d'un hangar agricole route de Gueures, près de Luneray (chez le même agriculteur) le 27 novembre.
Le parquet de Dieppe a ouvert une information judiciaire vendredi après-midi et requis des mandats de dépôt à l’encontre des deux majeurs mis en examen pour "incendies volontaires en bande organisée". Ils ont été écroués à la maison d'arrêt de Rouen et à celle du Havre. Le mineur a été placé dans un centre fermé. "Il s'agit de prévenir tout risque de réitération et de mettre fin au trouble important à l’ordre public local", souligne-t-on à la gendarmerie.
C'est d'ailleurs à partir de cette dernière affaire que les gendarmes de la compagnie de Dieppe ont pu confondre les auteurs et leur imputer cinq autres incendies commis dans le même secteur entre le 21 mars et le 27 novembre.
Un spectacle pour eux de voir le feuCe soir là, en effet, vers 21 heures, quatre jeunes gens circulant à bord d'une voiture avaient été repérés à proximité de l'incendie. "Ils semblaient se divertir du spectacle du feu", témoigne un enquêteur. Une attitude qui a conduit la gendarmerie à s'intéresser à ces individus âgés de 17 à 19 ans (un mineur et deux majeurs).
Les gendarmes de la communauté de brigades d'Offranville, chargés d'enquêter sur ces feux à répétition, sont ainsi parvenus à établir des similitudes dans le mode opératoire.
Du cabanon de jardin au hangar agricoleDe plus, certains éléments recueillis lors des constatations devaient permettre de faire des recoupements et d'imputer l'ensemble des faits probablement à la même équipe.
Les faits dont ils sont soupçonnés s'étalent sur une période de huit mois, à savoir : destruction par incendie d'un panneau de magasin le 21 mars à Varengeville, incendie d'un container destiné au tri des ordures ménagères toujours à Varengeville le 12 juin, incendie d'un cabanon de jardin encore à Varengenville le 1er août, feu d'une grange inhabitée à Saint-Denis-d'Aclon le 3 novembre, incendie d'une meule de 300 tonnes de foin à Gueures le 21 novembre et enfin, dernier en date, incendie d'un hangar agricole route de Gueures, près de Luneray (chez le même agriculteur) le 27 novembre.
Trois unités de gendarmerie mobilisées sur l'enquêteA la suite de cette recrudescence d'incendies volontaires, plusieurs unités de la compagnie de Dieppe - brigade d'Offranville, brigade de recherches (BR) et le peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) - avaient été mobilisées sur l'enquête afin d'identifier et d'interpeller au plus tôt les incendiaires.
Le parquet de Dieppe a ouvert une information judiciaire vendredi après-midi et requis des mandats de dépôt à l’encontre des deux majeurs mis en examen pour "incendies volontaires en bande organisée". Ils ont été écroués à la maison d'arrêt de Rouen et à celle du Havre. Le mineur a été placé dans un centre fermé. "Il s'agit de prévenir tout risque de réitération et de mettre fin au trouble important à l’ordre public local", souligne-t-on à la gendarmerie.