La préfecture de Seine-Maritime annonce ce samedi matin, à l'issue d'une troisième nuit de violences, quarante interpellations - Illustration
Troisième nuit de violences en Seine-Maritime. Plus particulièrement dans les agglomérations de Rouen et du Havre.
Pour faire face à la situation, quelque 280 policiers et gendarmes ainsi que 360 sapeurs-pompiers ont été engagés cette nuit de vendredi à samedi. Ces moyens ont « permis de contenir les risques pour les personnes et les biens et d’enregistrer un bilan moins lourd que la nuit précédente », observe la préfecture ce matin, qui fait état d'un policier blessé lors d'une intervention à Fécamp..
Pour faire face à la situation, quelque 280 policiers et gendarmes ainsi que 360 sapeurs-pompiers ont été engagés cette nuit de vendredi à samedi. Ces moyens ont « permis de contenir les risques pour les personnes et les biens et d’enregistrer un bilan moins lourd que la nuit précédente », observe la préfecture ce matin, qui fait état d'un policier blessé lors d'une intervention à Fécamp..
Scènes de pillages à Rouen, Canteleu et Elbeuf
Dans l’agglomération de Rouen, des locaux ont été endommagés : à la suite de propagation de feux de poubelle. A Saint-Étienne-du-Rouvray, un local technique du collège Pablo-Picasso a été incendié entraînant des dégâts sur 20 m². Une vingtaine de véhicules ont par ailleurs été incendiés.
Des scènes de pillages dans des magasins ont été constatées à Rouen, Canteleu et Elbeuf.
Quarante personnes auteurs d’actes de violences ont été interpellées notamment à proximité des lieux de pillages.
Dans l’agglomération du Havre, la situation a été globalement plus calme, selon la préfecture.
Des scènes de pillages dans des magasins ont été constatées à Rouen, Canteleu et Elbeuf.
Quarante personnes auteurs d’actes de violences ont été interpellées notamment à proximité des lieux de pillages.
Dans l’agglomération du Havre, la situation a été globalement plus calme, selon la préfecture.
La mort de Nahel à Nanterre
Le préfet de la Seine-Maritime n'a pas manqué de souligner « l’action efficace des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers qui interviennent dans des conditions difficiles pour faire face à des comportements qui n’ont plus rien à voir avec l’expression d’une émotion ».
A l'origine de ces tensions, la mort mardi dernier d'un jeune homme de 17 ans, Nahel, touché par un tir policier lors d'un refus d'obtempérer alors qu'il était au volant d'une voiture, à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Les obsèques de l'adolescent ont lieu aujourd'hui samedi 1er juillet.
Le policier en cause a été mis en examen pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire.
A l'origine de ces tensions, la mort mardi dernier d'un jeune homme de 17 ans, Nahel, touché par un tir policier lors d'un refus d'obtempérer alors qu'il était au volant d'une voiture, à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Les obsèques de l'adolescent ont lieu aujourd'hui samedi 1er juillet.
Le policier en cause a été mis en examen pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire.